Le Gouvernement Britannique et les musulmans : Le devoir de cohérence

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    J’ai reçu une invitation à participer une conférence sur « L’islam et les musulmans dans le monde » organisée aujourd’hui par le gouvernement britannique sous les auspices de l’université de Cambridge. L’initiative se veut être le dernier acte politique du Premier Ministre Tony Blair à l’égard des musulmans britanniques sous la forme d’un message fondé sur l’ouverture, le dialogue et le respect. Au moment où Tony Blair fait son bilan, on peut saluer l’esprit de cette initiative mais il faut surtout se questionner sur le sens et  l’efficacité d’une opération qui semble présenter les traits d’un exercice de rattrapage ou de pures relations publiques.


 


 

    Car enfin, près de deux ans après les attentats de Londres, il faut effectivement faire le point sur les récents développements de la politique du gouvernement actuel vis-à-vis des citoyens britanniques de confession musulmane en particulier et des musulmans du monde en général. La réaction des Britanniques, des Londoniens et parmi eux des musulmans, a été extraordinaire après les attentats du 7 juillet. Non seulement la condamnation des attentats terroristes a été quasi- unanime mais on a vu partout des organisations et des mosquées se mobiliser avec leurs concitoyens et des fidèles d’autres religions pour éviter les rejets mutuels, les fractures et les tentations xénophobes. Ken Livingston le relevait quelques semaines après les événements : la réaction des Londoniens avait été exemplaire et prouvait que les citoyens britanniques de confession musulmane étaient bien intégrés à leur société contrairement aux apparences médiatiques qui focalisaient sur l’action de groupes groupusculaires agissant totalement en marge des communautés musulmanes. C’était sur la base de cette donnée visible et concrète qu’il aurait fallu établir des relations confiantes et sérieuses avec la communauté musulmane dans son ensemble. Les autorités étaient en droit d’attendre un discours religieux clair sur la condamnation du terrorisme en même temps qu’une formulation plus explicite de l’acceptation du fait d’être britannique, de respecter les institutions du pays et d’exprimer un sens positif de l’appartenance de même qu’une réelle loyauté à la nation. A travers le pays, l’Europe et le monde, ce propos a été élaboré dit et répété et a même fait l’objet d’une forte déclaration à Istanbul (2 juillet 2006) lors d’une conférence pensée et promue par le Foreign Office. De son côté, il appartenait au gouvernement d’écouter les revendications de ses citoyens musulmans et d’essayer de diminuer au maximum les causes d’un ressentiment qui n’a cessé de s’approfondir et de miner ses relations avec un pan entier du peuple britannique. Les réalités des discriminations à l’emploi, de la marginalisation sociale, du racisme contre les musulmans et l’état des écoles-ghettos – sur le plan intérieur – faisaient écho au refus de la guerre en Irak, à la demande de soutien aux Palestiniens et plus largement du rejet de l’alignement systématique sur les Etats-Unis -sur le plan international.

 

 

Au lieu de cet engagement constructif qui aurait dû essayer de tirer le meilleur du malheur des attentats du 7 juillet, on a pu constater que le gouvernement s’enfermait peu à peu dans une double attitude de dénégation sur le plan interne comme au niveau de sa politique étrangère. L’obsession de la « menace terroriste » a désormais colonisé tous les débats et a enfermé le gouvernement dans une logique de « lutte contre la radicalisation et l’extrémisme ». S’il paraissait normal de traiter de la question, il ne pouvait s’agir de réduire la totalité de la « question musulmane » à la question de la sécurité. Sans compter que cette démarche se doublait d’un discours réducteur – et souvent paternaliste – sur la question de la nécessaire « intégration » insistant sur le fait que les musulmans devaient « s’intégrer » en acceptant les valeurs britanniques (Etat de droit, liberté, tolérance, démocratie, etc.) fondant l’essence du « Britishness ». Or, ce discours réducteur est dangereux pour deux raisons majeures : d’abord parce qu’il associe faussement le terrorisme à l’intégration alors que tous les protagonistes des attentats  étaient grandement intégrés : ils étaient éduqués, travaillaient, étaient culturellement occidentalisés et se réunissaient dans des fitness. Ensuite ce discours normalise dans le débat social et politique d’aujourd’hui une équation que les partis d’extrême droite étaient seuls à proposer hier : les musulmans dans leur ensemble ont un problème avec les valeurs occidentales et modernes et doivent « prouver » plus clairement qu’ils les acceptent. Le 8 Decembre 2006, Tony Blair a ainsi appelé les minorités à se conformer « à nos  valeurs essentielles » en comprenant qu’elles ont « un devoir d’intégration » (« a duty to integrate » ). Cette approche plus idéologique que scientifique a permis de promouvoir une politique strictement sécuritaire vis-à-vis de l’ensemble de la communauté musulmane devenue suspecte parce que perçue comme « mal intégrée ».

 

 

Le terrorisme nécessite une analyse profonde de la rhétorique religieuse et des stratégies politiques de ses auteurs et il faut les confronter de façon déterminée sur ces deux terrains. Il est également clair qu’une politique de sécurité adaptée et ciblée s’impose. Cela ne saurait néanmoins justifier des mesures globales ciblant toute une population sur la base d’un diagnostique erroné. L’immense majorité des Britanniques musulmans n’a absolument aucun problème avec les valeurs britanniques susmentionnées et leur intégration culturelle et religieuse est déjà une réalité que prouvent des millions de citoyens vivant paisiblement au quotidien. Ce qui est problématique aujourd’hui ce ne sont pas « les valeurs essentielles » c’est l’écart existant entre ces dernières et les pratiques sociales et politiques au quotidien : l’application du droit est à géométrie variable selon que l’on est Noir, Arabe ou musulman ; l’égalité des chances est souvent un mythe et le racisme institutionnel est un mur contre lequel butent les jeunes citoyens issus des « minorités » culturelles et religieuses. Plutôt que de demander aux musulmans de se plier à « un devoir d’intégration », il appartient à la société britannique de se réconcilier avec ses propres valeurs et aux politiciens de respecter un strict « devoir de cohérence ».

 

 

Tony Blair et son gouvernement ont imposé à tous leurs fonctionnaires de nier la réalité du lien entre le terrorisme et la politique étrangère de la Grande Bretagne. Si effectivement l’invasion de l’Irak ne doit jamais éthiquement justifier les attaques terroristes contre les innocents de Londres, il serait néanmoins complètement absurde de nier la réalité du lien politique existant entre ces deux phénomènes. L’invasion illégale de l’Irak, le soutien aveugle à la politique suicidaire de Bush, le silence britannique sur l’oppression des Palestiniens… comment tout cela n’aurait-il aucune relation avec la rancœur et parfois la haine qui sont entretenues dans le monde musulman à l’égard de l’Occident en général et de la Grande Bretagne en particulier. Bien sûr le terrorisme ne s’explique pas uniquement par cela, mais il s’explique également par cela (sans que cela veuille dire qu’on lui trouve aucune justification). A l’heure du départ de Tony Blair, il faut également faire le bilan de cette politique internationale et entendre les revendications légitimes de millions de citoyens qui ont usé de tous les moyens démocratiques et pacifiques pour s’opposer à la guerre et qui n’ont point été entendus. Les dégâts de cette politique – en terme de confiance – sont profonds sans compter les rapports accumulés sur les horreurs de Guantanamo et d’Abul Ghayb et ces avions passant secrètement par la Grande Bretagne pour mener des prisonniers vers d’obscurs lieux de tortures…

 

 

A lire le programme de cette conférence d’adieu, on est pris d’un malaise. Aucun des thèmes sensibles n’est abordé, aucun représentant des grandes associations musulmanes britanniques n’a été invité à s’exprimer. Comme si ces associations et leurs leaders étaient le problème et non partie prenante de la solution. Comme si en continuant à parler, conférence après conférence, des « grandes valeurs essentielles » ; « des droits de l’homme », du « dialogue » on allait résoudre les problèmes de fond en refusant de les regarder en face. Beaucoup de belles intentions, beaucoup de discours d’ouverture mais les faits sont là qui disent les réalités de la politique politicienne, des intérêts géostratégiques et de la manipulation. Si les musulmans, de Grande-Bretagne et du monde, doivent urgemment refuser d’entretenir une mentalité de victimes pour se prendre en charge et développer une conscience politique critique, cela commence par résister aux manœuvres politiciennes destinées à les endormir, à choisir pour eux leurs représentants, voire à les instrumentaliser. C’est un impératif qui leur incombe et ce ne pourra être que positif pour la démocratie en Grande Bretagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Une version courte de cet article est parue lundi 4 juin dans le Guardian en Grande Bretagne]

 

 

 
                    

1 COMMENTAIRE

  1. Votre analyse est claire et solide. On retrouve dans la politique britannique des similitudes avec la situation en France (où l’on assène aux Français « issus de (certaines)migrations » une « injonction d’intégration » permanente, et où le terrorisme est associé en permanence à l’islam en général).

    Que comptez-vous faire quant à l’invitation reçue? Ce serait un geste fort que de ne pas y répondre. Même si la lettre dans la Guardian est déjà une forte interpellation. Est-il possible de faire émerger un appel de personnalités allant dans ce sens de l’exigence d’un devoir de cohérence? Il n’y a pas de raison de laisser T. Blair partir valorisé sur des questions où les politiques conduites n’ont pas été à la hauteur des ambitions affichées…

    Respectueusement.

    F

    • Tout à fait d’accord F d’autant plus que T. Blair risque de se voir attribuer des postes à responsabilité en remerciement de ses bons et loyaux sevices rendus à la politique de Bush et de ses apprentis sorciers.

  2. Votre analyse est trés claire.

    Étant une musulmane vivant à Montréal, le discours est le même (intégration), d’ailleurs je respecte les valeurs communes de mon pays d’accueil et je n’ai aucun probléme à m’y conformer mais si s’intégrer veut dire renoncer à ma religion, à mes valeurs et à mes principes alors c’est qu’on a pas la vision de la democratie et de la différence.

    Il est grand temps que les intellectuels et les leaders des organisations musulmanes reagissent et que chacun ou chacune fassent un vrai travail sur le terrain.

    Sortons de nos ghettos, pensons à nos fréres et soeurs dans la misére.

    Que Dieu nous bénissent.

    Fraternellement.

  3. Comme il est si bien mentionné dans le texte ci-dessus : « Si les musulmans, de Grande-Bretagne et du monde, doivent urgemment refuser d’entretenir une mentalité de victimes pour se prendre en charge et développer une conscience politique critique, cela commence par résister aux manœuvres politiciennes destinées à les endormir, à choisir pour eux leurs représentants, voire à les instrumentaliser. », à mon avis la plus grande problématique de nos jours, est la lente mais systématique transformation des « penseurs », quelque soit leur orientation religieuse ou politique en ennemis d’état, et l’on endors peu à peu les autres personnes pour en faire des moutons, ou des boeufs, au choix.

    Nous sommes tous concernés par ce mécanisme de nivellement par le bas.

    Vous verrez que si vous faites certaines recherches sur google, on vous INTERDIT l’accès à des articles, photos, manières de penser, parce que cela n’est pas POLITIQUEMENT CORRECT.

    Je croyais que dans une démocratie chacun est libre de croire et de penser ce qu’il veut… Il semblerait qe ce n’est plus le cas. Nous vivons actuellement dans des pathocraties (sociétés, pays dirigés par de malades mentaux).

    Dommage, j’ai toujours cru que c’est dans la contradiction avec les autres que l’on grandit, et que l’on s’enrichit.

  4. Les titres de deux anciens livres m’ont particulièrement interpellé « Ces malades qui nous gouvernent » et « Le petit homme ».
    Mr Blair et Mr Busch traitent d’autres pays de voyous, d’autres peuples de terroristes, d’autres civilisations d’inférieures…et se comportent sur la scène internationale comme deux gangsters. Leurs politiques sont largement contestées, leurs pions sautent l’un après l’autre…
    L’appel de Mr Blair me donne les larmes aux yeux et brise mon cœur, dommage je ne suis pas intellectuel pour le soutenir. L’Irak ( familles brisées, savants assassinés, bibliothèques pillées, atmosphère polluée…) demande de renvoyer ce Monsieur à La Haye. Comment est ce que l’Europe se laisse manipuler par ce genre de dirigeants ! Les musulmans, plus que d’autres, montrent une forte disposition à la manipulation, la division…

  5. Salam,

    Les attentats de Londres ont été condamné par l’ensemble des musulmans britaniques. C’est un fait que nul n’oserait contester. C’était là, l’occasion rêvé pour le gouvernement britanique de le reconnaître et de le traduir dans sa politique intérieur, en luttant contre les discriminations, afin d’isoler les groupuscules terroristes et d’ouvrir une voie pour lutter contre efficassement. Mais la tentation du racisme politique est trop grande…C’est effectivement plus facile de monter une partie de la population contre une autre et d’en profiter électoralement…Ce sont des politique d’une traitrise sans pareil car elle joue sur la sécurité de ses propres concitoyens, sur leur avenir… Irons-nous jusqu’à dire que le terrorisme est l’allié de certaine politique? Non, bien sure que non, puisque c’est inconcevable.
    Le résultat (immédiat) de ces politiques qui ne disent pas leur nom, est flagrant. La discrimination (Noires Arabes Musulmans, toujours les mêmes),mais aussi la division, la discorde au sein de la population. Population d’autant plus affaiblie pour remplir pleinement son rôle économique, et faire face aux véritables enjeux qui feront notre vie de demain.
    Les démocratie ont permis des avancées majeures mais elles n’ont pas encore trouver le remède efficace contre le racisme politique…Nos politiques sont rigides, elles manquent de mobilité, d’adaptation face aux changements obligés dû aux temps…Elle se retrouve en retard et adopte des postures bancales répondant à une certaine réalité immédiate, la plus apparente, celle qui permettra d’engranger des voies, but ultime.
    Mais comment lutter contre? comment faire le réglage? Le réglage de l’action politique face aux besoins de la population? Est-ce que celà passera par une mobilisation des Musulmans, des Arabes, des Noires, et des autres…Est-ce que les médiats ont un rôle et une responsabilité face aux résultats de demain? Allah A’lam Salam

  6. salam

    J’ai toujours considéré que la Grande Bretagne traité mieux ces minorités que les autres nations européenne qui se reconnaîtrons, ca confirme ce que je pensée avec l’analyse de Tariq, (voir aussi les aobservatoires, donnée chiffrés sur le problème…)

    salam à tous

  7. C’est ce qui s’appelle cracher dans la soupe Tariq, je ne crois pas que le gouvernement vous a utilisé je dirais même le contraire. Peu importe la manipulation de Blair pourvu qu’il finance vos conférences et aujourd’hui il faut s’en démarquer vous êtes un bon calculateur mais deux ans c’est vite passé! au suivant…

    • Cracher dans la soupe?anthony Blair financeur des conférences de tariq Ramadan?Blair et donc à travers lui toute la grande-bretagne « manipulée »par Mr Ramadan?je me demande parfois si certaines gens sont niais de façon volontaire ou sont-ce là leurs véritables questionnements?à votre avis quel est le plus effrayant,celui qui fait semblant d’être bête ou celui l’étant vraiment?vieille queurelle…

    • Cracher dans la soupe !!! Ton analyse est déplacer et mal venue ! Il est normal de faire un bilan non ? Que faire a ton avis dire « OUI MOUSSIOU » ! Cette article prouve bien que Tariq Ramadan reste fidel a ces principes et surtout demeur libre !

  8. salam

    dommage que tariq ramadan, parle peu de pensée,de philo.
    On peut reprocher à certains, de parler que de rites, de cultes, de ahkam,mais toujours parler de social de politique,de citoyenneté(avec en plus toujours les mème sujets)c’est quand mème ennuyeux.
    Salam

    • Salam

      sur des sujets comme l’éxitentialisme, la phénoménologie, ce que dit l’islam de ce qu’o produit comme réflexion des gens comme foucault, deleuze, guattari, ce que dit l’islam de la psychanalyse.
      Ce que dit l’islam des thèses de nietzsche.
      une chose est sur, certains n’hésite pas aujourd’hui,à rabiasser l’islam, en faisant référence à la philosophie occidental,ces mème gens qui disent que cette philosophie est universelles, et que les musulmans doivent s’y plier, mais qui dans le mème temps, considères que les muslmans ne sont pas chez eux e, occident, et qu’il doivent respecter le lieu ou il sont accueilli, c’est ce qu’on dit clairement des gens comme arkoum, ou medded(concernant l’affaire du foulard), chez eux, etre musulmans, c’est ne pas etre vraiment occidental.
      ce n’est évident pas ce que disent les sources de l’islam bonne pour tout lieu et époque, or si les musulmans ocidentaux sont chez eux, en occident, si l’islam est un religion occidental alors il est logique et indipensable, que dans le cadre d’une participation, l’islam participe à cette philosophie, par l’apport, la critique.
      L’islam à influencée la pensée occidental, et elle doit continuer à le faire.
      ne pas participer à cela, c’est ne pas bien comprendre, le dernier ayat de sourate ad douha:et le bienfait de ton seigneur-éducateur fais le connaitre

      Salam

    • Salam Ahamad,

      Je pense qu’il y a une grave confusion dans vos propos : l’islam est une religion, basée sur la foi et uniquement sur la foi. Nietzche, Deleuze et d’autres sont des philosophes.

      Par ailleurs personne ne cherche à « rabaisser » l’islam. On ne « rabaisse » une religion quelle qu’elle soit, par contre on peut juger ce que certains font au nom de cette religion : et ce que font certains au nom de l’islam n’est pas très « beau » pour rester soft.

    • salam

      il me semble qu’il il a confusion dans votre regard sur mes propos, je n’es jamais dis que l’islam n’était pas basé sur la foi, mais justement cette foi, dis quelque chose de la vérité du monde, en cel elle réponds a cequ’on dit certaines philosophies je parlait de cal.
      Sur le rabaissement, de l’islam, je vous trouve bien naive, il faudrait que vous lisiez, un peu plus les ouvrage d’athée

      salam

    • Ahmad,

      Je ne suis pas naïve, je suis juste objective : une personne qui rabaisserait une religion quelle qu’elle soit ne mérite pas que l’on s’y intéresse, et vous devriez savoir que nos auteurs musulmans (je ne dis pas « penseurs » car le mot ne conviendrait pas) ne se lassent pas de « rabaisser » les autres croyances, partant du « postulat » que l’islam est la meilleure religion.

    • Bonjour Ahmad,

      Peut-être ai-je mal compris votre texte, mais lorsque je lis « le bienfait de ton seigneur-éducateur fais le connaitre », à la fin de votre discours, j’ai la désagréable sensation que vous voulez IMPOSER une certaine forme d’Islam.

      Cela n’engage que ma perception des choses, mais il me paraît essentiel de présenter les choses d’une manière plus ouverte. Nous faisons tous des erreurs, mais imposer une pensée, cela ne marche pas, et les gens se retournent contre vous.

    • Ahmad,

      A vous lire, vous me donnez l’impression d’être un pantouflard frustré.

      Est-ce que je me trompe ?

    • ~~

      Ahmad,

      ~~

      Ce n’est pas à Lui de répondre de vos errances verbales.

      ~~

      Mais c’est à vous, que je demande de respecter les thèmes abordés et traités par Tariq Ramadan. C’est encore à vous, que je demande la reconnaissance du travail soutenu et remarquable, accompli par Tariq Ramadan.

      ~~

      En d’autres termes Ahmad, prenez ce qui est bon à prendre, prenez ce qui vous est donné et n’oubliez pas de remercier cordialement, sans offenser en vain.

      ~~

      Chacun donne comme il peut. Sachez que dans la vie tout ne nous est pas dû. Il faut aussi apprendre que les petits conforts de la vie s’obtiennent en échange d’un travail individuellement fournit et que les caprices personnels ne sont pas toujours bons à acquérir et à revendiquer.

      ~~

      Bien à vous.

      ~~

    • ~~

      Ahmad,

      ~~

      Veuillez m’excuser pour mon errance verbale qui se voulait être une petite provocation pour vous faire réagir.

      Mon commentaire n’était pas une affirmation. Ma dernière phrase : « Est-ce que je me trompe ? » était là, pour susciter en vous une réflexion plus approfondie sur le contenu des vos propos.

      ~~

      Dans tous les cas, j’espère ne pas vous avoir offensé et que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

      ~~

      Aussi, je tenais à vous dire Ahmad, qu’aujourd’hui, je viens de lire par hasard un commentaire daté du 20 juin 2007, sous l’article : « Quel humanisme pour l’islam ? (2/3) », envoyé par ahmad.

      J’ignore si vous êtes la personne qui a posté ce commentaire.

      Si c’est bel et bien vous, je souhaite vous exprimer moi aussi un « profond merci ».

      ~~

      Très bon été, Ahmad.

      ~~

  9. Assalam aleykoum wa rahmatoullah;
    La relation qui existe entre dirigeants et dirigés est pour moi assimillable à la relation qu’entretient l’homme et son épouse.Tant qu’il y aura des problemes entre dirigeants et dirigés,il y aura toujours des problemes entre un mari et son épouse et vice-versa.Tout est lié et le fait de ne pas s’en rendre compte est cause que beaucoup ne savent pas s’en sortir.Des deux cotés il y a des attentes des revendications ;des deux cotés il y a des efforts à fournir pour que ca aille.Je trouve que savoir gerer leurs relations de couples permettrait aux etres humains de mieux vivre dans la societé.Il faut par exemple faire un effort de comprendre l’autre avant d’agir.Dans tous les domaines.et meme dans celui de la polygamie.Par exemple meme si ALLAH (soubhanawattalah) a permis à l’homme d’avoir quatre femmes ;IL n’a pas dit que l-homme ne devait pas s’accorder avec sa femme et d’ailleurs quatre femmes autorisées c’était dans un contexte où dix étaient épousées.Selon le contexte actuel et si on suit l’objectif visé ,une seule femme suffit.Un autre probleme surtout ici en Afrique ,les hommes s’exilent avec une femme et abandonnent l’autre au pays;c’est d’une tristesse.Comment voulez vous qu’avec de telles mentalités,les uns et les autres composants de la socièté puissent s’entendre?Quand quelqu’un a le pouvoir(comme l-homme dans un couple)il ne pense qu’à lui;et bien sachons que quand l’autre aussi passera president de la republique il ne pensera qu’à lui aussi.
    Assalam aleykoum wa rahmatoullah.Khadija.

  10. SALAM ALAYKOUM FRERE TARIQ
    POUVEZ-VOUS NOUS ECRIRE UN ARTICLE SUR LA SPIRITUALITE HISTOIRE DE CHANGER UN PEU CAR JE PRENDS PLAISIR A VOUS LIRE

    SALAM

  11. salam,

    Moi je trouve que certain gouvernement ne vont pas au bout de leur logique il sont simplement xénophobe on de l’hostilité pour tous ce qui leur apparait comme étranger c’est à croire que c’est à contre coeur qu’il nous accueil dans leur pays

    salam

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