Gandhi et la fraternité humaine

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L’égalité entre les Hommes est un idéal. Des religions, des philosophies et des idéologies politiques ont inscrit l’égalité des êtres humains dans l’essence de leurs enseignements, dans leurs principes ou leur système. Les individus doivent être traités de façon également digne et juste. Un voyage à travers les sociétés et les nations nous convainc que nous en sommes bien loin : des philosophies politiques ont été échafaudées, des Déclarations et des Chartes ont été élaborées, ratifiées et signées, des législations établies et pourtant la réalité de l’inégalité et des discriminations s’impose à nous. Universellement. Si l’égalité est, de fait, un principe légal, force est de constater que la loi ne suffit pas à son établissement. En amont des législations et des règles, c’est bien l’idée de l’humanité, de son unité et de sa diversité, qu’il faut discuter et évaluer. Au demeurant, il n’y a pas de loi sans morale…sans une certaine idée de l’Homme, du bien et de l’idéal social et politique et, ainsi, il ne peut être question d’égalité légale parmi les Hommes sans une philosophie morale établissant la nature de leur relation. Il ne peut être question de penser un principe éthique que l’on ajouterait, a posteriori, à l’ordre qui établit l’égalité entre les Hommes mais bien de déterminer un principe fondateur, a priori, sans lequel cet ordre n’a aucune substance ni réalité.  Il importe d’évaluer les lois par leur philosophie et, encore et toujours, dans leurs rapports au pouvoir.



Les philosophies antiques ou les religions ont bien souvent établi, dans leurs fondements, l’idée de la communauté d’origine et de l’égalité entre les êtres humains. Il n’en demeure pas moins néanmoins que de nombreuses interprétations ont justifié des inégalités et des rapports de domination intellectuelle, religieuse et/ou politique : entre les Grecs (puis les Romains) et les « barbares », entre les appelés et les réprouvés au sein des religions, entre les civilisés et les colonisés au nom parfois de la philosophie des lumières. Que la commune origine adamique soit ou non un acte de foi, que l’évolution des espèces soit un fait admis, que la science nous informe que le concept de « race » est une vue de l’œil et de l’esprit étant scientifiquement et objectivement inopérant…tout cela ne change rien aux faits : des philosophies, des discours, des regards sur soi et autrui – explicites ou implicites – justifient l’inégalité  et son lot de discriminations. Même si des lois devaient ensuite essayer de rectifier et de réguler ces dernières, ce rééquilibrage ne peut être que partiel et imparfait : encore une fois, il faut aller au bout de la question morale et questionner les individus et les sociétés sur l’idée qu’ils se font de l’Homme et de leur fraternité au-delà des postulats philosophiques, des dogmes religieux et des faits scientifiques. 

 

On se souvient de la lutte du Mahatma Gandhi au cœur de l’hindouisme et du système des castes. Les Intouchables, les parias, qu’ils soient des « enfants de Dieu » (harijan)  comme les appelait respectueusement Gandhi, ou les « opprimés » (dalit) comme certains s’auto-définirent à l’image de l’avocat et du politicien B.R. Ambedkar, étaient en marge et exclus des quatre castes reconnues par la philosophie classique de l’hindouisme. Selon cette dernière, le cosmos est parfaitement ordonné et la loi universelle (dharma) établit des ordres et des catégories dont les castes sont la juste représentation parmi les êtres humains : elles sont le respect et le miroir du dharma qu’il faut respecter, entretenir et promouvoir si l’on veut agir en harmonie avec l’ordre du macrocosme.  Les prêtres, les enseignants, et les êtres de l’esprit  (brahmane), les guerriers, les rois et les princes (ksatriya), les artisans et les commerçants (vaisya) sont les élus et accèdent au savoir alors que les serviteurs (sûdras) – eux-mêmes subdivisés en une multitude de catégories – obéissent aux castes supérieures à travers leurs activités de valeurs spirituelles et sociales mineures. Les parias représentent encore une autre caste – hors castes – qui est le niveau le plus bas de la hiérarchie cosmique, l’état de l’impur, de l’indigne et de la misère. Il s’agit donc d’un ordre, d’une harmonie, qui a besoin d’une hiérarchie, d’un supérieur et d’un inférieur, et l’ensemble des relations sociales est ainsi codifié au miroir de cette réalité : les espaces, les métiers, les mariages, les amitiés, etc. Gandhi s’est battu pour que les intouchables, les harijan, puissent accéder à l’éducation, sortir de la misère et être traités plus égalitairement. Il n’a eu de cesse de lutter contre les injustices et le mépris auxquels faisaient face les exclus du système. En janvier 1934, il interpréta le tremblement de terre de Bihâr comme étant un avertissement et une punition dirigés contre les castes supérieures, leur arrogance et « leurs  péchés » vis-à-vis des pauvres et des parias. Lorsqu’il meurt en janvier 1948, le système des castes était légalement aboli depuis une année (avec l’accession à l’indépendance) et ce grâce à l’élaboration de la constitution sous l’autorité de Ambedkar (choisi par Nehru) qui s’était très tôt opposé à l’attitude trop « condescendante » de Gandhi, voulait qu’on appelle sans faux-fuyants les intouchables des « opprimés » (dalit) et défendait le principe de l’« affirmative action », ou discrimination positive, à l’égard des castes marginalisées. La réalité était bien moins belle. La loi n’a point eu raison des mentalités : dans le silence des quotidiens, loin des infractions visibles de la loi, le système perdurait et Gandhi savait et avait affirmé – il y a plus d’un siècle déjà – qu’il s’agissait de travailler en amont de la loi, sur l’idée que l’on enseignait de l’Homme, sur le sens moral, sur la conception même de la fraternité au cœur  des philosophies et des religions. Sans ce travail, cette éducation, la loi peut n’être qu’un prétexte ou un instrument dangereux entre les mains de ceux qui détiennent le pouvoir (et/ou le verbe) et qui entretiennent leurs privilèges au moyen de lois dont l’essence paraît égalitaire mais dont l’application ne l’est point. C’est le cœur du débat qui opposait Ambedkar, lui-même issu de la caste des intouchables, qui revendiquait l’égalité, la résistance, la justice, le droit d’interpréter  la loi et l’accès au verbe assumé et militant et  Gandhi qui prônait la reconnaissance et l’amour des exclus et la réforme de l’intérieur par l’engagement volontariste de l’élite et des riches.


Le religieux et l’activiste Gandhi, qui se disait « hindouiste, chrétien, musulman, bouddhiste et juif », questionnait les religions à partir des pratiques quotidiennes et sociales et il avertissait : « Dès que nous perdons la base morale, nous cessons d’être religieux. » Il s’agit donc de cohérence entre des pratiques et des philosophies et il faut appréhender ensemble ces dernières: les mêmes questions traversent nos sociétés modernes, du Sud et du Nord, avec la même intensité qu’à l’époque de Gandhi même si les castes, les classes et les catégories de nos sociétés – « développées » ou « en voie de développement » – apparaissent moins visibles qu’elles ne l’étaient dans l’Inde de la première moitié du 20ème siècle. Le rapport dialectique est le même et le questionnement doit être permanent : les inégalités concrètes du quotidien nous invitent à soumettre à la critique nos philosophies fondamentales et notre conception de la fraternité humaine de même que ces dernières doivent questionner la cohérence des systèmes se présentant comme égalitaires. Pas de loi sans morale, pas de morale sans loi : on retrouve cette équation dans toutes les religions et, avec ou sans Dieu, dans toutes les spiritualités et les philosophies humanistes et/ou politiques. 

 


 

 

 

 

 Source : Extrait de l’Autre en Nous, chapitre 6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


34 Commentaires

  1. Assalamou aleykoum cheick c’est vraiment frappant de l’apprendre mais La science ne sert guère qu’à nous donner une idée de l’étendue de notre ignorance.dit-on merci professeur

  2. Salam

    La loi (la Norme ) peut n’être qu’un prétexte ou un instrument dangereux entre les mains de ceux qui détiennent le pouvoir (et/ou le verbe ) et qui entretiennent leurs privilèges au moyen de lois dont l’essence paraît égalitaire mais dont l’application ne l’est point.

    —> Belle fable à méditer: Exemple de « retour (inattendu) de manivelle » contre « ceux-quii-détiennent-le-verbe):

    http://www.youtube.com/watch?v=1JExRkB7gxw

  3. Salam,

    J’ai bien aimé cet article, car il « tombe » juste au milieu de ma lecture justement de Ghandi « Tous les hommes sont frères ». Je n’ai pas encore lu le livre du frère Tariq sur « L’autre en nous ».

    J’aime bien dans ce même livre quand Ghandi dit qu’il n’est pas religieux mais il attache à la religion un aspect particulier et fondamental dans sa vie.
    J’ai longuement médité sur cette parole, et je pense qu’il voulait dire que la religion n’est pas une finalité mais ce à quoi la religion nous conduit l’est totalement.
    Je me trompe ?

    Fi Amane Arahmane,
    Toufik

  4. « Pas de loi sans morale »

    Pas de loi « éthique » sans morale. La loi de « l’égo », quand ce n’est pas encore une loi de « l’idéologie », reste séculaire.

    On parlait auparavant de « droit naturel » enterré au profit du « droit positif » ; les mœurs et nouveaux crédos ayant construit autour, non plus de la vertu, mais du confort, qui plus est, des intérêts d’une minorité. On a mis sur pied des principes (de liberté, de presse, d’égalité,…) en croyant pouvoir asseoir une légitimité (en apparence). Mais au fond, ces principes ne sont qu’un idéal substantiel car il n’y a pas de mise en application concrète et assumée de ces principes par les pouvoirs concernés. Assurément… trop d’égalité dérange ; « trop » quand on a l’œil du « chiffre » ; on refuse donc d’intégrer les constituants de la Nation de manière juridico-politique. C’est pourquoi on les sectionne, on les communautarise… on ne les intègre que peu, pas ou voire plus (du tout). Le dysfonctionnement d’actualité, concernant la volonté de déchoir les individus de leurs nationalités, quand il s’agirait d’individus « naturalisés » qui s’en prendraient à des forces de police, ne réside pas dans le fait de condamner un acte qui au fond est répréhensible. Il réside dans l’ « illégitimité du fait de destituer un individu selon une procédure infractionnelle communautarisée ; puisque les régimes sont variables à la source même de l’identification de l’individu ». Or, rappelons-le, le principe de légalité des délits et des peines doit, s’appliquer à tous, égalitairement et de manière non discriminante. Il y a ici la notion d’inégalité au sein même de cette initiative. On serait soumis à une considération toute différente en fonction de ce que certains définissent sans complexe comme la « nationalité-française-de-droits-naturels » qui est celle des « français nés français » et la « nationalité française (qui serait par essence de fait) illégitime » à savoir celle des « français naturalisés ». Non sans dire que la Nation française est protégée par le principe d’indivisibilité, il est maintenant question de taire le droit positif au nom d’un droit naturel agencé de manière purement idéologique. On argue de manière éhontée qu’il s’agirait d’un objectif parmi ceux de la Politique d’immigration. Comme on a pu le voir, on n’avait pas pu destituer cet homme polygame (dont nous ne citerons ni la religion, ni la mémoire,…) de sa nationalité (« polygamie consensuelle » à laquelle d’autres nombreux citoyens, lesdits « français de souche », se livrent régulièrement, sans pour autant n’être reconnus coupables d’aucune infraction ). On s’est donc vanté de se charger du thème de la « destitution-de-nationalité-à-profil-type » de manière transversale ; droit qui ne serait plus dès lors le droit positif, mais le « droit discriminant ». Quand on s’arroge des « droits personnels » au profit de la Nation, c’est la liberté individuelle dans tout son ensemble que l’on attente.

    Voila ce que c’est que l’Egalité : c’est le même régime pour toute la Nation française puisqu’elle est une et indivisible.

  5. Assalâm ‘alaïkoum wa rahmatoullah,

    Je vous remercie de publier cet extrait. Je l’avais lu et étais restée dubitative. Je l’ai peut-être mal compris. J’ai l’impression que vous cherchez à mettre en avant l’importance d’agir sur les mentalités par l’éducation plutôt qu’à coup de loi. Vous semblez donner plus de crédit à l’approche de Gandhi en comparaison à son contemporain Ambedkar. Ceux-ci proposent deux modèles différents de « réforme » de la société : l’un par le bas (éducation populaire par le truchement d’actes symboliques, de discours), l’autre par le haut en prenant pour outil de prédilection l’Etat (Constitution, loi).

    Un parallèle peut être réalisé avec Abdou (« réforme » par le bas) et al Afghâni (par le haut).

    Les deux méthodes se complètent, comme vous l’évoquez. Celle de Gandhi n’a pas remporté plus de « succès » que celle d’Ambedkar, quoi qu’il faille déterminer sur quels critères se référer pour effectuer une évaluation comme vous le faites. Il est un peu facile de dire que l’esprit de caste existe toujours malgré les lois.

    La « fraternité humaine » et l’égalité de traitement constitue un idéal qui demande un certain niveau de qualité humaine (ou de moral). Certains modèles de société la promeuvent plus que d’autres.

    A côté de cela, la réalité des rapports sociaux avec son lot de rapport de force, de course au prestige donnant lieu à une hiérarchisation la rend difficile à s’avérer. Au temps même du Prophète (SAW) elle n’allait pas de soi. C’est pour cela que cet extrait est un peu trop lisse à mon goût. Je crois que la philosophie avec ses généralisations ne me nourrit pas. A chacun, peut-être, ses méthodes de ressourcement appropriées.

  6. Salam aalecom

    j’ai tout ce qu’il faut pour être heureux. En effet, je suis en bonne santé. quand je me lève le matin, je sais que je vais manger… Mais je me sens un peu triste, malgré cela.
    Plus d’ignorance dans le monde ! c’est ce que j’aperçois maintenant, même dans ma communauté. De la haine tout partout, et entretenu par ceux qui ont accès au savoir. Quelle histoire !

  7. …il est déjà certain et attribué à toutes histoires multiculturelles et relatives que l’ensemble fondamental humain est, parmi les sources d’une Origine, une source principalement masculine à transmettre et les modes actuels constatent et confirment un nombre inégal et peu fondé à cet ensemble pourtant donné marchant du fraternel, rappelons, des évolutifs, que les rythmes naturels se précèdent à tous les liens culturels avant de s’apporter eux même et ensemble vers des formes spirituelles, de fait et plus tard, un étage et une étape à chaque conscience temporelle et établie sont sans différence à Nature progressive ou à Culture pensive d’Humanité, aussi, l’Homme prend-il ou perd-il Sens et Valeur aujourd’hui et chaque fois des mesures fondamentales et humaines d’une Fraternité, peut-être alors, que Celle-ci ne se soit pas tout à fait construite à suivre même conscience humaine pour s’apparaître comme diverse et désorientée des Civilités, retenons des hommes ce qu’il se constate et se confirme naturellement et culturellement parlant, et ajoutons, philosophiquement parlant, que l’Humanité est à la fois une étape à tout étage et un étage à toute étape, comme l’Histoire humaine fut simplement admirable sans porte puis différemment paisible à la fenêtre, disons de la Vie et tout ceci juste après le feu, l’air, l’eau et la terre, un peu comme une image dédiée au jeu des familles humaines, scientifiquement parlant trois espèces se tiennent des origines comme toujours après le feu et quelques groupes se battant par le cœur sont principalement significatifs et humblement antérieurs à tout ADN, libre lecture à ce terme naturel et découvert de par, le Temps, les Cultures, les Fraternités, souhaitons, des recherches se réunissant peu à peu des hommes et s’invitant à toutes perspectives vers ou par les grandes découvertes, encore à venir…

    …ainsi, ou donc, possiblement de l’Histoire, les grands hommes façonnant la Paix à coup ou à force d’Humanité se portaient tous visiblement, comme après tout et tant des savoirs et des cultures, à redire, eux aussi, des consciences et sans cesse des connaissances, comme quelques vérités naturelles se liant toutes des respects culturels et humains, fut-il parfaitement essentiel, primordial et commun, à transmettre, à toutes et tous, des natures culturelles et humaines pour suivre quelques temps ordinaires et invisibles des consciences, vraiment, des consciences, toujours à venir d’une égale Existence, de fait, une conscience et une intelligence sont-ils unis à l’Homme et à l’Etre comme il est forcément depuis longtemps et fraternellement dit, de naître digne et bien égal des circonstances à chaque Vie de ce Monde…

    …politiquement parlant, puisqu’il se décide ainsi grand nombre des sens légitimes et humains, il reste logique à ces jours que nombreux interposés se soient constitués entre toutes pensées, d’ailleurs comment s’interpréter simplement du lieu et des dates parmi les valeurs constitutives et élaborées du complexe humain, de Cyrus aux droits de l’Homme, entre autres, quelle Histoire se fit marche sans escale comme auparavant, déjà, certains n’en disaient pas moins des grands langages, symboliquement utile et bien plus pour certaines époques où quelques signes naissants des invisibles métabolismes naturels et perfectibles se portaient en dessins, grâce où quelques mots s’en suivèrent et, surtout, sans différence d’Etre des points de vue et des mesures de l’Humanité toute entière, comme pour chaque fois de la Vie et même si certains, certaines, se cherchent encore à voir parmi tout ceux d’un mal entendu, l’invisibilité ne pouvant se tenir des infinis à tout Homme se cherchant chaque fois son égal estimable en tous lieux à la Vie, aussi plusieurs Espèces non humaines se vivent bienveillantes après toutes recherches à leur Histoire…

    …formulons universellement, d’un extrait tout se tend des abstraits et rien n’arrive plus parfait comme l’infini porte en grâce tant des souches et bien des sens,… peut-il alors se définir, au commun d’un accord donnant, disant, faisant, d’abord d’une Egalité logique et temporelle, la hauteur des hommes et des arbres s’annonce constante et identique à leurs chiffres, ensuite d’une Fraternité utile et correspondante, la surface des mêmes s’apparaît plutôt boulversante et invertie à leurs nombres, aussi, une Liberté se tient toujours bon équilibre à ses primo-secondaires, établis, reconnus, estimables…

    …comme il peut être humain et contestable certaines longueurs monotones, la patience est une surface sans limite à toute hauteur égale et, tout espaces comparés ou critiqués s’accompagnent naturellement et seulement d’une image toujours conjugable et souvent pratique en des verbes unifiables, unifiés, unifiants, à l’indicatif, l’astronomie et l’astronaute sont un exemple sans mesures attributives ni particulières de l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord, et, bien entendu, quelque soit les temps employés au sens d’une Humanité…

    …sans doute que bon nombre d’Etres se sont laissés à dire de vivre de la Paix et plus loin, encore et chaque fois au plus visible de son état, disons substantiel, en bel hommage, de fait, encourageons une nouvelle fois, que la Paix se sache instructive et constructive à meilleures consciences des hommes et de la Vie…
    «
    …autant des beaux parcours d’Humanité, le Temps se fit l’Histoire bien résumée, au nom de tous…»

    …Hassan…Salam, merci

    • …avant de dire de transmettre, le masculin et le féminin sont une conscience fratricide et naturelle, cette forme de Fraternité, bien égale des sommes de l’Humanité, est une seconde base fondamentale à tout évolus fraternels des consciences, des cultures, des sociétés, des peuples, traversant l’Histoire jusqu’à tout et chaque présent, l’estime et le respect à chacun se valant sans doute, toute la peine d’un Etre…

      …après de dire qui transmet, comme des racines se suffisent bien plus haut d’apparaître à transmettre leurs origines en des parts composantes et constitutives des branches du bois et des feuilles du vert,…, il ne s’agit pas d’inverser l’irrésolu des courants émetteurs ni d’avancer une thèse arbitraire à l’un ou à l’une mais plutôt d’estimer à partir d’un précepte, composé et constitué au fur et à mesure du temps des cultures et des connaissances, que l’équilibre humain et l’Humanité acquise se confrontent chaque fois qu’il se transmet des partages fondamentaux et des égalités reconnues et ce malgré tout des sens partiels et portés à fortes raisons naturelles de tout transmetteur, …

      …“l’ensemble fondamental humain est, parmi les sources d’une Origine, une source principalement masculine à transmettre”…

      … après tout concept, visible et invisible, le temps se rend toujours d’une évidence et, des principes successifs mis en consciences, Humaine n’est pas et n’a jamais été transmise sans logique à chaque ensemble hors le temps des grandes vérités de chaque histoires, …

      …Hassan…Salam, merci…

  8. Salam

    Il serait bon de parler de fraternité humaine dans familles, dans la relation parents enfants

    Tellement de souffrances, des témoignages accablants…

    des sensibilités non respectées par des parents, pas de soutien

    et ces terrible pressions sur la vie.Ces jugement et propos qui relève plus de la pensée tribale que de la sharia

    des enfants dans l’épreuve, malade physiquement

    Touchés psychologiquement

    des gens qui soufrent en silences, qui n’ont plus le gout de la vie…et pourtant si aimant d’Allah, si préoccupés par leur rapport à l’islam…

    Mais développant d’une auto-pression que des gens se mettent dans leur relation à Allah.

    Pression qui n’est pas le fruit que d’une perception individuelle, mais d’une pensée musulmane qui place bien souvent Dieu contre l’humain et non avec lui, discours d’une terrible violence.

    Quel texte du coran, quel exemple du prophète(alayhi çalat wa salam) peut permettre ce genre d’enseignement aussi violent?

    il est bon de parler de fraternité humaine dans les sociétés, de politique juste, de droit de l’humain, de citoyenneté mais il faut à un moment être cohérent avec les textes et les contexte.

    combien à t-on entendu cette formule bien étrange, la famille est la première cellule de la société et ces même personnes ne jamais prendre le sujet de la famille au sérieux.

    Sauf pour culpabiliser les enfants, encore une terrible violence.

    ce sujet est important et la réalité est souvent bien grave, c’est un sujet dans les mains du seigneur des mondes, qui sera un sujet d’avenir..
    insha Allah

    C’est un sujet qui en dit long sur notre lien au Tawhid….

    il n’y a pas de libération sans liberté

    il n’y a pas d’éthique qui libère sans préoccupation de chacun

    Allah n’a pas honte de la vérité

    Allahou Rahman

  9. QU’ALLAH VOUS PROTÈGE MON CHER FRÈRE TARIQ RAMADAN DE PART LE MONDE. POUR VOTRE COMBAT A TRAVERS LE MONDE. JE VOUS ADMIRE DE TOUT CE QUE VOUS FAITE POUR DIEU ET POUR NOUS TOUS. JE VOUS SOUHAITE DU COURAGE ET DE LA RÉUSSITE INCHA ALLAH. QUE DIEU VOUS RAJOUTE DE LA SCIENCE ET QU’ IL VOUS COMPTE PARMI LES VERTUEUX ET SALIHINES AMINE RABBI ELAALAMINE. JE VOUS AIME EN DIEU ET MERCI POUR TOUT CE QUE J AI APPRIS ET CONTINUE D’APPRENDRE DE VOUS MON CHER FRÈRE MES PRIÈRES VOUS ACCOMPAGNENT PARTOUT DANS LE MONDE.

  10. Salam,

    On essaye tous je l’espère d’être en cohérence avec cette idéal mais les faits nous montre bien qu’on en est loin. je pense qe sa passe d’un tavail sur soi, la première des luttes de l’homme c’est une lutte de soi à soi (ses penchants naturels) »Dieu ne change rien en un homme s’il ne change rien en lui-même » (coran)…

  11. Oui, une vie sans principes serait misérable car c’est ce qui rend l’homme digne. Que l’on considère ces principes moraux comme des inventions humaines utiles ou des injonctions divines, cela importe peu car ce qui compte c’est leurs fonctions bienfaitrices pour la société et la psychologie humaine.
    Cela dit, il faut sans cesse avoir un souci de pragmatisme pour ne pas verser dans l’utopisme. L’histoire nous enseigne que ce sont les politiciens qui ont mieux compris la réalité contradictoire de la nature humaine et s’y sont conformés pour arriver à leur fin plutôt que de l’idéaliser pour s’enfermer dans des chimères comme bon nombres de penseurs. Je vais citer un passage de Spinoza que j’affectionne particulièrement:

    «Les philosophes conçoivent les affections qui se livrent bataille en nous, comme des vices dans lesquels les hommes tombent par leur faute, c’est pourquoi ils ont accoutumé de les tourner en dérision, de les déplorer, de les réprimander, ou, quand ils veulent paraître plus moraux, de les détester. Ils croient ainsi agir divinement et s’élever au faîte de la sagesse, prodiguant toute sorte de louanges à une nature humaine qui n’existe nulle part, et flétrissant par leurs discours celle qui existe réellement. Ils conçoivent les hommes en effet, non tels qu’ils sont, mais tels qu’eux-mêmes voudraient qu’ils fussent: de là cette conséquence, que la plupart, au lieu d’une Éthique, ont écrit une Satire, et n’ont jamais eu en Politique de vues qui puissent être mises en pratique, la Politique, telle qu’ils la conçoivent, devant être tenue pour une Chimère, ou comme convenant soit au pays d’Utopie, soit à l’âge d’or (…) et il n’est pas d’hommes qu’on juge moins propres à gouverner l’État, que les théoriciens, c’est-à-dire les philosophes.
    Pour les Politiques en revanche, on les croit plus occupés à tendre aux hommes des pièges qu’à les diriger pour le mieux, et on les juge habiles plutôt que sages. L’expérience en effet leur a enseigné qu’il y aura des vices aussi longtemps qu’il y aura des hommes ; ils s’appliquent donc à prévenir la malice humaine, et cela par des moyens dont une longue expérience a fait connaître l’efficacité, et que des hommes mus par la crainte plutôt que guidés par la raison ont coutume d’appliquer ; agissant en cela d’une façon qui paraît contraire à la religion, surtout aux théologiens : selon ces derniers en effet, le souverain devrait conduire les affaires publiques conformément aux règles morales que le particulier est tenu d’observer. (…) les Politiques (…) ayant eu l’expérience pour maîtresse, ils n’ont rien enseigné en effet qui fût inapplicable.

    (…) ceux qui par suite se persuadent qu’il est possible d’amener la multitude ou les hommes occupés des affaires publiques à vivre selon les préceptes de la raison, rêvent de l’âge d’or des poètes, c’est-à-dire se complaisent dans la fiction.» Traité politique Spinoza

    Trouver un juste milieu entre utopisme philo, religieux et arrivisme politicien afin de faire en sorte que les principes moraux deviennent réellement applicables dans la réalité, voilà la nécessité. Il est temps que nos intellectuels soient davantage soucieux de pragmatisme pour se confronter à bras le corps à la réalité et sa complexité.

    • ..il semble, depuis de nombreux temps, que le juste milieu des choses de la Vie existe, bel et bien, et, que depuis chaque découvertes, sa valeur se varie selon la distance admise ou dépassée à chaque principes se couvrant à bonne hauteur et des bonnes volontés, retenons, des usages, que la poésie se fit partie intégrale des processus dispersés et langagiers puis, qu’elle s’intégra tout aussi naturellement à l’envol des consciences culturelles, spirituelles et pensives, fut-elle sans doute souvent émise à bonne nature d’Etre, disons comme des lieux respectifs et respectables s’apportant toujours la Paix des belles circonstances, à la fois complexes et réalistes en tout avenir perceptible et renouvelant, certains iraient jusque dire, aux fils des mots, que la philosophie est un résultat, une prémisse, un enfant, des séquences admises d’ordonnance en toutes spiritualités, les politiques se sont-elles nées autrement des liens et des partages et ce, quelque fut la distance employée ou soumise d’une Naissance Humaine, comme le temps et la vérité sont en partie et sur Terre, des hommes appliqués à leurs parallèles unis et communs, consciencieusement et consensuellement parlant…

      « pour l’exemple, sage, idéal ou humain, et comme rien de la Vie ne s’apporte autrement des Cultures, tout se prête à réfléchir des sciences et des savoirs et tout se tend à correspondre des natures et des hommes »

      …Hassan…Salam, merci…

  12. Dear Mr. Ramadan,

    Thank you for posting this interesting article. In my contribution of food for thought, I thought I might share my thoughts on Gandhi, on a slightly different perspective. If you are active on your forum to reply to your readers’ feedback, I’d love to know your thoughts on the below:
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    GANDHI, THE ANTI-BLACK RACIST

    « Ours is one continued struggle against degradation sought to be inflicted upon us by the European, who desire to degrade us to the level of the raw Kaffir, whose occupation is hunting and whose sole ambition is to collect a certain number of cattle to buy a wife with, and then pass his life in indolence and nakedness. » GANDHI (The Collected Works of Mahatma Gandhi, Ahmedabad, 1963, Volume II p. 74)

    Make no mistake, these are Mahatma Gandhi’s words. This is the world’s icon for peace, brotherly love, and tolerance who is perceived today as a messiah or a divine deity. I recently came across the above quote, and could barely believe what was quoted. Reading further, I discovered it is all but a heroic myth. Gandhi was deeply prejudiced to minorities, especially the « Kaffirs » – a term with which he demeaningly calls black Africans – and low-caste Hindus of his own Indian nation. Contrary to the liberal myth, Gandhi never once tried to help anybody else but Indians, and even then, only upper castes Indians at that. He consistently sought a special position for his people which would be separated from and superior to that of the blacks.

    The Hindu castes were social hierarchies with other sub castes and beneath that were the social outcasts. This system itself was more complex, it is not practiced anymore although the social discriminative traces still seem to be present amongst Hindu groups. Unlike tribal conflicts in many countries, India’s castes were an actual « system » that Gandhi had followed and advocated for in the famous train incident he was convincing the South African government to let the « upper caste » ride it, not even the lower caste Indians (quote): « Thanks to the Court’s decision, only clean Indians or colored people other than Kaffirs, can now travel in the trams. » (Indian Opinion 1905)

    His support for South Africa’s racial segregation is contrary to the myth that he was against the segregation or apartheid. Another shocking excerpt from his writing to the Indian Opinion, 15 Feb 1905, show disdain to the the « mixing » of blacks who were allowed into an Indian neighbourhood (quote): « Why, of all places in Johannesburg, the Indian location should be chosen for dumping down all Kaffirs of the town, passes my comprehension. Of course, under my suggestion, the Town Council must withdraw the Kaffirs from the Location. About this mixing of the Kaffirs with the Indians I must confess I feel most strongly. I think it is very unfair to the Indian population, and it is an undue tax on even the proverbial patience of my countrymen ». To avoid this « mixing », and to ensure the Indians were granted full citizenship rights and a higher status than the blacks, Gandhi encouraged the British war on the Zulu rebels in 1906 offering to recruit Indian soldiers to join the fight. And yes, with weapons.

    Now maybe history has selective amnesia, or maybe black people are not worthy enough to fret over. Let’s focus on the great accomplishments, after all who cares that he was racist to blacks? Weren’t they used and stepped over by every other « superior » race anyway? I wonder how many people would this serve them as a shock. Perhaps it was given at that time to be racist, Gandhi studied law in England under his colonial masters, but isn’t it strange that such a visionary had not learnt from the suffering of the enslaved « kaffirs » in the US – if he was blind of his own country’s segregation threats? US enslavement of blacks ended in the 19th century while the South African apartheid lasted till only 15 years ago.. His letters to Hitler were ‘understanding’ for his « love of the fatherland » (by cleaning it of all the jews I suppose) which makes sense when he’s quoted: “If there is one thing, which the Indian cherishes, more than any other, it is the purity of type.”MK Gandhi, Indian Opinion,24 December 1903).

    The irony is that Martin Luther King Jr. held Gandhi as his idol for his revolutionary nonviolent resistance. President Obama has a photo of him in his oval office. But say Gandhi with those dispositions had been in America when the celebrated black lady, Rosa Parks->http://en.wikipedia.org/wiki/Rosa_Parks], refused to get off the bus or sit at the back of it, what would Gandhi’s stance have been? With his « purity of type » and « mingling with/dragged down by the kaffir » comments, they clearly indicate that he probably would not have allowed her in the bus in the first place – exactly as the tram in South Africa which « allowed Indians or other coloured people to travel other than kaffirs ».

    I have no interest in making a villain out of a seemingly inspiring and peace-loving figure. I’m interested to know the four sides of the story, not the single one we are conditioned to know and prevented from learning the rest, especially if the subject/character is used as a token of peace, worshiped as a God in temples or perceived a prophet.

    What did I personally learn from this? The definition of « humanity » is not universal as I had naively thought. I nevertheless respect Gandhi for vehemently advocating for what he believed in for his own (type of) people. It’s about time nations in trouble cease to seek support from outside, but lift and dust itself up and stand tall in face of challenge, to empower themselves without outside intervention. No Gandhi, no Zeus or Apollo will help anyone if one does not help oneself himself.

    TK

    • I read your reference, and I am not agree with what you inferred about Ghandi. It’s in no way in a pejorative sens what he wrote. I don’t say it to idealize him but when someone talk about another, the first thing to do is to try to don’t confuse between both convictions and mistakes of that person.

      Wallahou ahkam

    • Assalâm ‘alaïkoum wa rahmatoullah,

      J’ai assisté aujourd’hui à un colloque sur les indépendances africaines qui m’a permis d’apprendre un certain nombre de choses qui éclaire quelque peu la question que vous soulevez : le racisme anti-noir de Gandhi.

      Il semblerai que votre intuition ne soit pas hors de propos. L’intervenant, un historien, Sanjay Subrahmanyam qui enseigne à l’UCLA (aux USA) a fait une intervention intitulé « L’Afrique au miroir de l’Inde : connexions et malentendus ». celle-ci a vraiment été didactique et brillante. Concernant Gandhi (qu’il semble avoir étudié en profondeur), il a rappellé qu’il a vécu en Afrique du Sud durant 21 ans, mais que durant son long séjour, il ne s’y ai pas vraiment fait d’ami noir. Son cercle de connaissance se résumait aux Indiens et aux Blancs. Sans entrer dans les détails, cet historien en est venu à l’hypothèse que si un certain nombre de leaders noir-e-s d’Afrique ou des Etats-Unis se sont ouvertement inspirés de sa philosophie non violente dans les années 50 et 60, c’est probablement dû au fait qu’il a résidé un long laps de temps en Afrique. Sinon, il est probable qu’ils ne l’auraient pas même cité.

      Personnellement, ce genre d’analyse me nourrit beaucoup plus que la philosophie de bon sens et généraliste de Tariq Ramadan sur ce point. J’ai de l’estime pour son travail, mais je reste critique comme avec qui que ce soit, à commencer par moi même.

      Sur la question raciale, il est clair que Tariq Ramadan n’est pas une référence pour moi.

      Salâm

  13. Tous les hommes naissent égaux, certes. Mais viens ensuite les systèmes éducatifs, les modèles : familiaux, tribaux, nationaux… puis les idéologies et certaines religions pour les différencier et les opposer.
    Quand on voit ces millions d’affamés, de malades et de laisser pour compte à travers le monde je ne pense pas que les idéaux humains toutes natures confondues ont servis à grand chose. La cupidité et l’égoïsme restent la règle au niveau personnel comme au niveau planétaire. Le désir matériel immédiat est de mise et ne semble pas s’estomper même si les avoirs dépassent de loin les besoins « d’une vie »
    Alors Monsieur Tariq dans le concret quel pourra être le cheminement correct pour une société idéale au 21e siècle ? Es-ce que cela est-il vraiment possible? Avec ce petit rappel que se ne sont ni les conditions de l’ère grecque (république de Platon) ni celle de de l’ère islamique de Médine ?

    http://www.facebook.com/?ref=home#!/profile.php?id=100001529915954

    • @Nabila

      Le principe de liberté et d’égalité présume des rapports sociaux et non des circonstances. Il se veut comme la reconnaissance de droits fondamentaux à tous et de manière égalitaire. Mais la Liberté et l’Egalité sont à entendre au sens juridique… bien qu’il réside des discriminations aussi inacceptables qu’illégitimes. Mais réfléchissons têtes de linottes… nous sommes nous donc résolu à Agir dans «la Loi» … plutôt que d’exercer les professions en deçà de la facilité ?!

      Les idéaux n’ont jamais su satisfaire les désenchantements des individualités mais ils ont de tout temps donné une ligne de conduite, ils ont présenté la norme supérieure, la règle sociale ; tentant de la dépeindre de la manière la plus fidèle possible. Quant à la cupidité, l’égoïsme et la passion, c’est un défaut propre à l’humain tout entier ; l’abjection relève de ses plus hauts degrés – ce que les idéaux se sont évertué à limiter -.

      Le concret, il nous habite tous. Il n’appartient pas à une personne de remplir la cible d’un objectif. Ce qui est nommé « concret » naît dans notre cœur, se conscientise, se développe puis aboutit. Nous sommes nombreux à demander ce qu’il y a encore à faire – dans les vidéos de ses conférences, – on le voit. Alors que nous devrions contribuer au sens philosophique, pédagogique, éducatif ; donc éthique. Le seul Unique est Dieu… arrêtons d’attendre derrière nos écrans, nos radios et nos tv… sur des chaises… dans nos esprits nous sommes avisés ; nous avons pris note, oeuvrons. «Les mots» éveillent les sens ; mais derrière les sens, la raison doit rester maîtresse, pour que dans l’orientation, elle ne passe pas de l’espoir au rêve ; mais du souhait à l’aboutissement.

      Il nous plaît de redire, mais la « gymnastique du clavier » n’a jamais su oeuvré là où nous rêvions. Et l’Agir repose dans la compétence de tous. Allons nous donc nous résoudre à regarder la paume de nos mains pour voir ce qu’elles comportent, avant d’attenter aux responsabilités ? Sommes nous tous aveugles jusqu’au déni ?

    • …… avec tout rappel, respectons quelques silences, et, soumettons à d’autres, quelques sens importants et abordés en ce dixième de siècle…

      …d’un exemple, s’ajoutant d’une ère composée possible et réfléchissante, et, reposant du présent conjugué humain et vivant, et, au premier jour du mois civil et prochain, ni avant ni après, comme le temps se conçoit à toutes distances de ses lumières, qu’il se libère des otages, qu’il se déclare une voie de Paix en lieu d’histoire présumée à l’Homme, qu’il se perçoive au plus commun des partages de la Vie un jour parmi les autres, qu’il se construise peu à peu des avenirs plus justes au mieux perçu de l’Etre Humain, aussi, comme il est souvent dit que le temps fait bien les choses, il se pense à ne jamais le perdre ni le dépasser, ni intérieurement ni extérieurement, voilà deux beaux égaux avant ce fameux jour, clair et relié à toutes consciences, digne et respectable à tout repos, expressif et raisonnable à même ensemble, d’ailleurs dans chaque idéal partagé du commun humain il se tient toujours et incontestablement des parts exemplaires simples actuelles et suffisantes à l’Humanité, imaginer ce jour rappelle et contribue qu’il se réunit demain à faire des sens de chacun les bons pas d’une histoire, libre, diverse mais toujours commune à s’ajouter des jours, des mois, des années, humainement entendus ou naturellement attendus à leurs siècles, d’Existence…

      …Hassan…Salam, merci…

  14. Ce site devient un peu désertique. Des conférences ou des émissions enregistrées, des extraits du dernier ouvrage important,…

    Je ne dois pas être seul à le ressentir : de moins en moins de réponses sur les forum (Mais pour Sakineh, les Roms… les réactions sont bien plus nombreuses. Les lecteurs de ce site apprécient une production récente et pertinente).

    Plus le temps d’écrire? Trop d’activités, de voyages, de soucis?

    J’aimais le temps de l’intériorité, exprimé ici avec talent par la plume. Spiritualité, chroniques, coups de coeur. S’en est-il allé?

    Ce serait dommage.

    Ralentir, peut-être…

    Marie V

    • Bonjour,

      Je ne suis pas d’accord avec vous deux. Trop d’information tue l’information. J’ai bien aimé Tariq Ramadan quand il a dit dans l’une de ses interventions (qui semble vous manquer tellement) qu’il ne faut pas devenir des tubes digestifs qui viennent consommer de l’information, et qui, aujourd’hui, se plaignent d’une certaine famine.

      Le but aujourd’hui c’est d’Appliquer, on a suffisamment parlé et entendu. C’est Ghandi qui disait aussi : La religion est faite pour être appliquée et non pas pour en discuter. On ne discute que de ce qu’on applique.

      J’ai aussi beaucoup parlé

      Paix et miséricorde d’Allah sur vous,
      Toufik

    • Salam et bonjour,

      Visiblement, il faut combler le vide…
      Tariq répète souvent qu’il partira un jour, enmènera-t-il avec lui ce qu’il a contribué à développer chez nous?

      Si vous trouvez ce site d’un calme assourdissant, alors faites le vivre!

      Il y a « des paroles educatrices et des silences éducateurs ». L’attitude sage ne consiste-t-elle pas à faire suivre indéfiniement au temps de la méditation, le temps du débat, et au temps du débat, celui de l’action.

      Quant aux conjectures…elle n’apportent rien de bon.

      Cordialement

    • le silence assourdissant a un sens beaucoups plus profond
      ce n’est pas négatif en soi, loin de là….
      cher taoufiq appliquer la réligion passe par une étape obligatoire qui est de comprendre la foi
      c’est ce qui handicape malheureusement les musulmans qui sont baignés dans le paraitre musulman que dans l’être musulman
      on se plaint volontiers de la laicité qui est la séparation de l’état et de la réligion mais les musulmans sont aussi laiques à leur manière puisqu’ils séparent la foi de l’intellect pour laisser l’émotion s’emparer de la foi ce qui ne conduit qu’au communautarisme aveugle.
      l’islam est ce la vérité ? ou le chemin qui mène à la vérité ?
      en étant musulman a t’on atteint la vérité ? ou est ce qu’ont prend à peine le chemin de la vérité qu’on risque de perdre ?. celui qui prétend détenir la vérité c’est celui qui veut manipuler et soumettre les gens or la vérité se trouve au bout du chemin de l’slam. l’intellect est le chemin de l’slam vers la foi. la vérité appartient à dieu lui seul soumet les gens, la terre et les cieux.

    • Vu sur cet angle-ci, oui. Malgré toute la profondeur sur laquelle je n’en doute point, je reste en désaccord, peut être, rien que pour le fait d’avoir écorché mon prénom 😉

      Dans tous les domaines, et comme dirait Tariq Ramadan, il faut de la rigueur. Je ne le dis pas uniquement par rapport à cette histoire de prénom, mais aussi sur les points qu’on partage manifestement.

      La profondeur des mots n’est pas le but en soi. Ce qui est visé dans une démarche spirituelle à mon sens, n’est pas du tout la complication, bien au contraire, c’est plutôt le grand effort d’être fidèle à la profondeur de la vérité, de bien la calquer, et la simplifier (sans en réduire de sa substance) pour enfin la mémoriser (l’appliquer ?) et l’enseigner.

      Normalement, l’être humain est naturellement destiné à cette quête de sens, et pour cela, il chercherait sans doute une religion tout aussi naturelle pour l’accompagner.
      Le plus naturel également, c’est de mener cette quête à travers le monde qui nous entoure après avoir mis de l’ordre (toute la difficulté est là) dans celui qui nous construit de l’intérieur.
      Il s’avère que l’Islam accompagne ces curieux dotés d’intelligence. Réduire l’Islam à certains domaines, est alors synonyme de vouloir finalement restreindre idéologiquement cette quête vers
      des domaines bien sélectifs. En d’autres termes, je suis scientifiquement curieux, l’Islam est mon outil, politiquement ou socialement curieux, l’Islam l’est aussi.
      Du moment où ma liberté n’est pas directement remise en cause dans un pays de droits, ma question est : pourquoi me laisser la liberté pour faire cette quête de sens (on encourage même parfois) mais quand je choisis mon outil naturel pour ce faire, on le critique acharnement ? dois-je comprendre que je devrais (pour certains) renoncer à cet outil et par conséquent à ma quête de vérité ?

      Fi amani Arahmane,
      Toufik 🙂

  15. « Pas de loi sans morale, pas de morale sans loi : on retrouve cette équation dans toutes les religions et, avec ou sans Dieu, dans toutes les spiritualités et les philosophies humanistes et/ou politiques. »
    En effet c’est surement pour cela qu’elles ne fonctionnent pas, l’Amour (Dieu) ne connaît comme loi pour les Hommes que les dix commandements. Doxa, vous avez dit doxa ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Doxa

    Fraternellement

    Wawa

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