Du bon usage des religions en général, et de l’islam en particulier

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J’ai participé la semaine dernière à un débat intéressant, à l’université de Cambridge (UK), avec notamment le Professeur Richard Dawkins, biologiste évolutionniste athée et le Dr Ronald William, ancien Archbishop de Canterbury. La question était relative à l’incompatibilité des religions avec les sociétés modernes et les défis du XXIème siècle. Prof. Dawkins et son camp défendaient l’idée que les religions étaient plus néfastes qu’utiles et qu’elles étaient « le mal » en maintenant la thèse d’un Créateur de l’univers qui, au demeurant, est qu’une (mauvaise) opinion, une aberration, ne reposant sur aucune preuve. Le propos était tranchant, dur, un brin dogmatique : les religions sont dangereuses et on doit s’engager contre leurs affabulations tout en espérant leur disparition. Étrange conclusion d’une posture qui se présente comme rationaliste et humaniste : éliminer « l’adversaire », espérer son anéantissement au nom des vérités « scientifiques » qui sont seules vraies et qui seules méritent le respect. Le dogmatisme, on le voit, peut autant être l’enfant du rationalisme que celui des religions.

Regarder la vidéo du débat: https://tariqramadan.com/?p=12720&lang=en

Encore faudrait-il commencer par le commencement. La « vérité » que serait la non existence du Créateur n’est autre qu’un postulat qui ne peut se prévaloir d’aucune preuve, comme le reconnait Dawkins et tant de philosophes et scientifiques avant lui. C’est donc une « opinion », une « croyance », le produit d’une « foi », au même titre que la thèse opposée. Le rationalisme athée ne peut s’arroger le monopole de l’expression scientifique pour la simple et bonne raison que son propos sur Dieu n’est pas « scientifique », ne s’appuie sur aucune preuve et se construit au gré d’hypothèses et de probabilités. Ce qui demeure troublant, c’est l’attitude et la tournure intellectuelle, quasi religieuse, des partisans de la mort des religions : si ces dernières refusent le paradis à leurs opposants ou aux « infidèles », on constate que les premiers espèrent de la même façon l’élimination de ces « dangereux » croyants, « puérils » et « illuminés ». Il apparaît pourtant que la seule attitude humaniste – entre deux thèses dont aucune ne peut apporter la preuve rationnelle définitive de son bien-fondé – serait non seulement d’engager le débat mais également de le souhaiter par souci de bonne santé intellectuelle mutuelle: car enfin, dans tous les cas, on apprend avec ces débats à entretenir l’autocritique et l’humilité intellectuelle. Le XXIème siècle et les athées ont besoin de la présence des religions, comme ces dernières ont besoin des défis actuels et des contempteurs de leur époque pour élever la conscience et l’intelligence de celles et de ceux qui lisent les textes sacrés atemporels et veulent répondre aux questions de leur temps. A Cambridge, lors du vote, l’impressionnante audience a donné tort à Dawkins et à son camp : plus d’un millier d’étudiants et de participants ont estimé, à une très large majorité, que les religions demeuraient une nécessité de l’histoire et de l’avenir.

Au-delà de cette question, le malaise est néanmoins profond et révélateur. À l’époque contemporaine les religions ont certes le droit au chapitre dans la société civile, mais ce désormais presque uniquement quand il est question des interrogations problématiques qui naissent de l’époque ou que formulent les progressistes agnostiques ou athées. Les religions sont sommées de répondre aux questions récurrentes liées à la science, à l’évolution, au statut des femmes, de l’homosexualité, etc. Ces questions sont importantes et la conscience religieuse contemporaine doit les aborder et prendre des positions au coeur de ces débats. Il reste que la présence du religieux se traduit en termes polémiques, avec une posture défensive, perpétuellement en quête de justifications. Le rapport historique de pouvoir s’est clairement inversé et on assiste parfois à une sorte d’imposition unilatérale des normes de la pensée progressiste athée ou agnostique : la pression est forte et dans certains débats, on n’est pas loin d’un nouveau type d’inquisition intellectuelle. Difficile, dans ces circonstances, de mettre en avant les multiples contributions des religions à l’édification de l’Homme dans l’Histoire. L’époque moderne ressemble souvent à une sorte de Tribunal « scientifique », « progressiste », « rationnel » (et irrationnel) de toutes ces religions à « l’archaïsme résistant ».

En Occident, la nouvelle visibilité des citoyens et résidents musulmans a fait de l’islam une cible de choix, en ce sens. Des millions de musulmans – dont les mosquées, la tenue vestimentaire et les pratiques religieuses sont visibles – interpellent leurs concitoyens, les intellectuels et les politiques : un temps passé semble revenir avec le retour du religieux que certains pensaient avoir dépassé. Les musulmans sont de fait soumis à la même perpétuelle pression sur le bien-fondé de leur croyance, leurs pratiques et leurs positions sur la « shari’a », le « jihad », le terrorisme, la violence, les femmes, le foulard, l’homosexualité, etc. Leur religion et leur présence sont devenues des problèmes et ils passent la plupart de leur temps à expliquer en quoi cette perception est erronée. La classe politique, les intellectuels, les journalistes et les citoyens en général n’accèdent pas même à cette idée que la présence de l’islam et des musulmans pourrait être d’un quelconque intérêt ou avoir un apport positif dans les sociétés occidentales. Les plus ouverts n’y voient pas de « problème » mais de là à y voir « une contribution » possible, il y a loin. Ils peuvent même inviter les musulmans à avoir une présence plus normalisée ou, en d’autres mots, moins visible à tous points de vue. Certains musulmans – peu rassurés – s’engouffrent dans la brèche de cette « ouverture » d’esprit formulée par leurs concitoyens. On en vient à ne pas même imaginer une présence positive, participative, contributive, de l’islam en Occident. Il est question d’un problème à résoudre, tout au plus.

Pourtant, la tradition musulmane, comme toutes les philosophies et les religions, appelle la conscience humaine à s’intéresser au sens de la vie, à la dignité humaine, au respect de l’intégrité des êtres à l’heure où se répandent des pratiques dangereuses, de l’eugénisme à la légalisation de la torture. La spiritualité musulmane, des écoles juridiques aux cercles mystiques (soufis), invite la conscience et le cœur des êtres à penser les termes et les conditions de la liberté de l’être, et du détachement. Elle questionne les fondements même du consumérisme et de la servitude marchande. N’y aurait-il rien à partager avec des citoyens dont la spiritualité et la pratique mettent au premiers plans le sens de la responsabilité et la nécessité de devenir un sujet, un être et un adulte responsable? Comme les philosophies, les religions et les spiritualités, l’islam questionne les finalités que nous assignons à nos activités (politiques, économies, sciences, etc.) et à nos moyens (technologiques, militaires, etc.). Il ne doit pas s’agir de convertir autrui ni d’imposer des limites aux savoirs et à la liberté mais de poser des questions sur les fins, sur l’éthique, sur la dignité de soi, des êtres et de la Nature. Au cœur de l’islam réside un impératif de solidarité dont notre individualisme assumé a pourtant bien besoin : le droit du pauvre participe du devoir de conscience de chacun.

Nos sociétés n’ont-elles pas besoin de réflexions de cette nature? De débats profonds sur les fondements éthiques et les finalités? Les religions en général et l’islam en particulier n’auraient-ils donc rien à exprimer d’autre que de sempiternelles justifications au cœur d’une guerre idéologique pernicieuse. L’Occident prendra-t-il conscience de la riche diversité qui l’habite? Saura-t-il faire un bon usage de la présence de l’islam et des musulmans en comprenant leur rôle positif au coeur des débats philosophiques majeurs dont notre époque a besoin? Saura-t-il se réconcilier avec ses propres valeurs relatives au pluralisme et à l’égalité? Les musulmans sauront-ils se libérer de cette posture qui entretient une pensée victimaire de citoyens physiquement visibles, objet de la perception négative de leurs concitoyens? Ont-ils les moyens de devenir intellectuellement, scientifiquement, artistiquement, éthiquement visibles en tant que sujets critiques, croyants et néanmoins libres. Au confluent de ces deux séries de questions se terre l’horizon de notre avenir commun. En Occident comme à l’Orient. Tel est le destin commun des riches comme des plus pauvres, le questionnement existentiel de tous.

75 Commentaires

  1. Je confirme en ajoutant, si tant est encore que nous puissions dissocier l’islam du rationalisme. Et comme vous ne le dissociez que formellement, je suis totalement d’accord avec vous. Merci.

    1- Du rationalisme des signes : probants pour ceux qui les admettent

    Votre analyse permet d’éclairer d’autres problèmes contemporains :
    D’une part, lesdits scientifiques sont pour leur majorité des athées intégristes. Or, même si ce n’est pas probant sur la forme, citons un signe qui a malgré tout sa valeur : »il y a dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence ». De ma subjective opinion, il semble que cela ne signifie pas formellement qu’il nous serait donné de voir Dieu dans la nature – interprétation que beaucoup ont -. Cela signifie que ce que le Coran dit est vérifiable à tous les endroits du Livre par l’étude scientifique. Il y a en effet des preuves de l’existence de Dieu car auparavant nul n’avait la Science pour dire ce que nous découvrerions. La Science a pourtant prouvé, au moins en partie, le rationalisme de l’islam, par voie de conséquence directe l’islam est une Science. Cet argument reste inaudible, d’un point de vue probant, aux scientifiques athées intégristes parce qu’ils trouvent à démentir même les preuves : c’est de la mauvaise foi caractérisée. De toute façon nous ne pouvons pas prouver à une personne sous emprise intellectuelle qu’elle l’est si elle s’y refuse : Dieu ne guide que celui qui accepte par lui-même sa propre guidance. Par conséquent, il faut nous résigner de penser que la preuve est suffisante pour être reconnue, dans son caractère probatoire, par ceux qui s’attribuent faussement le monopole du rationalisme.

    2 – La moralité : une entité inexistante sans la religion

    Beaucoup d’entre nous pensent qu’ils tiennent leur moralité de façon innée. Cela revient à postuler à l’idée que la conscience existe chez tout le monde – athée ou religieux – indépendamment de la religion. Or, plusieurs preuves mettent en évidence une réalité inverse. D’une part, les êtres humains chez qui a été établi dans leur conscience un inversement des valeurs morales sont lesdits pervers de la société : ils pensent qu’il faut être inhumains pour l’emporter sur autrui et donc ils n’ont pas de conscience. Aussi, ce qui a construit nos moeurs repose sur l’idée que nous ne sommes pas des animaux, que par conséquent nous devons avoir une règle de conduite. Cela a été donné par le droit canonique là où le droit positif français puise sa source schizophréniquement en deçà de ses prétendues valeurs laïques. Cela a aussi été donné par des philosophes athées qui ont été inspirés par des sources religieuses. Mais je défie quiconque de soustraire le religieux de cette société, il n’y aura plus de loi : demandez au droit positif de s’extraire de son aspect religieux, il devient non seulement infondé en substance mais aussi bancal en sa forme donc inexistant. Parce que les sources de la moralité se trouve justement dans la religion. Avant les gens n’avaient pas de moralité et c’était le désordre.

    3 – Les scientifiques ou l’égo qui se soustrait au rationalisme

    Souvent les scientifiques se prennent pour la Science elle-même, ils pensent que parce qu’ils sont scientifiques tout ce qu’ils disent est vrai. En d’autres termes, ils confondent leurs limites intellectuels, leur qualité d’être humain et par conséquent leur risque d’erreur avec la Science. Pour quelle raison ? Parce que la valeur que l’on leur donne est supérieure à celle que l’on devrait leur donner. Pour illustrer cela je citerais le DSM (La bible de diagnostique des symptômes des maladies mentales). Les psychiatres qui se considèrent comme des médecins ont pondu une thèse selon laquelle la dépression a une seule explication : un déséquilibre des neurotransmetteurs. Par conséquent, selon leur rationalisme il faudrait droguer les gens avec des médicaments dont les molécules sont pour nombre d’entre eux proches de celle de la cocaïne. Quand des personnes contestent cette thèse et ces procédures, on leur oppose le fait que la base est scientifique. Or cette base là ne repose sur aucun calcul rationnel mais uniquement sur les déductions des psychiatres subventionnés par les grandes firmes pharmaceutiques. Ce sont eux qui vote au sein de leur Conseil les nouvelles maladies, en l’occurrence la dépendance à internet. Ils créent des maladies pour relancer la promotion de leur « nouvelles » drogues. Tout ceci, en considération du fait odieux qu’il existe un conflit d’intérêt car ceux qui ont le droit de modifier le DSM dépendent des grandes firmes pharmaceutiques car subventionnés par eux. Tout ceci, sous couvert d’une base scientifique. Tout ceci, sous couvert d’une base rationaliste. Derrière cela, il y a une espèce de Commission de contrôle de l’hygiène et de la santé qui est sensée donner son autorisation à de telles pratiques. Dans cette commission se trouvent des politiciens. Par voie de conséquence directe, on peut dire que les valeurs ou plutôt les critères du rationalisme sont définis par les puissants de ce Monde. Alors que d’un point de vue rationnel, le rationalisme est en réalité ce qui par le calcul scientifique constitue mathématiquement la Vérité, ce qui donc doit pouvoir (et seulement « pouvoir ») être démontré. Mais le rationalisme aussi a été dénaturé en substance car il repose actuellement sur deux critères, à savoir, le caractère laïc et le caractère de l’autorité de ceux qui formellement peuvent authentifier un élément de rationaliste, en raison d’intérêts idéologiques et/ou économiques qu’ils ont à tirer (et non pas pour servir la Vérité). En d’autres termes, celui qui a :
    > le pouvoir de définition (de la terminologie) ;
    > le pouvoir de la perception.

    Ce n’est pas celui qui dit la Vérité, ce n’est pas le plus intelligent. C’est uniquement le plus astucieux, le plus stratégique. Les consciences de masse sont parfois bien conduites. Parfois elles le sont mal. Le mal c’est quand tout le monde est sous l’emprise de dogmes irrationnels. Et quoi de plus irrationnel que des scientifiques qui pensent que l’existence tourne autour de leur égo ? C’est tout sauf du rationalisme. Cette idée que les scientifiques seraient plus rationalistes que nous vient de ce qui suit. D’une part, le terme de scientifique s’origine dans le mot « science ». La science (latin scientia, « connaissance ») est, « ce que l’on sait pour l’avoir appris, ce que l’on tient pour vrai au sens large. L’ensemble de connaissances, d’études d’une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables ». Donc, le scientifique est en soi celui qui doit parvenir à démontrer – définition à laquelle le plus souvent il ne répond pas – Donc ce terme lui même est contradictoire en substance, faisant donc échouer le caractère rationaliste du scientifique dans la plus part des cas. En l’occurrence, quand il y a une dérive, c’est quand le scientifique se pose lui-même comme la Vérité (dogme) par le déni d’autres thèses uniquement parce que formellement son intelligence ne lui permet pas de les considérer comme rationalistes. D’une autre part, comme nous sommes internationalement – il faut bien le reconnaître – dirigés par des partisans des théories des Sages de sion. Forcément, la religion doit être anéantie par tout moyen. Par conséquent, elle doit être définie comme non conforme au rationalisme.

    Je pense aussi qu’il faut de la tolérance. Mais que voulez vous, même nos proches nous prouvent parfois leur délire de grandeur et de déni de l’existence d’autrui, alors pourquoi d’autres ne le feraient pas. Il est impossible de faire changer ces personnes là (les scientifiques intégristes), ce que nous pouvons faire changer ce sont les perceptions des masses.

    Aussi, beaucoup de savants (dont ceux qui ont étudié l’Espace, l’Univers) se sont convertis à l’islam. Je pense qu’il convient que la société relativise le rôle des scientifiques. Il existe vous savez des gens qui se croient si rationalistes, en reprenant des thèses scientifiques, qu’au bout du compte un jour une personne arrive à démontrer l’inverse, et ceci devient une preuve que ceux qui croient se fonder sur des études rationalistes n’ont aucune preuve que quelqu’un un jour ne viendra pas déconstruire leur thèses. Donc leur thèses ne sont pas (non plus, à supposer même que les nôtres soient fausses) rationalistes. La nôtre au moins (la religion monothéiste non falsifiée : l’islam) ont le mérite de s’être vérifiée siècle après siècle et que personne n’ait jamais pu démontrer l’inverse. Tandis que les thèses scientifiques ont été déconstruites plus d’une fois. Considérant cet état de fait, il apparaît donc évidemment que l’islam est une base clairement rationaliste tandis que de nombreuses thèses scientifiques en raison de leur caractère trop sujet à contradiction ne le sont donc pas par essence.

    Voici la preuve de l’impérialisme religieux sur le profane 🙂 ❤ Moi si j’avais un scientifique en face de moi je lui dirais : écoute coco il est possible d’apporter la preuve contraire de toutes tes thèses, mais en revanche toi apporte moi une seule preuve, une seule, une seule contradiction que tu trouverais dans l’islam et je ne soumettrais pas seulement à tes thèses et mais tu deviendras mon maître et moi ton esclave pour le restant de mes jours. Ceci est une preuve certaine. (Echec et mat) Je suis confiante de la supériorité du Suprême sur leur égo. Au demeurant, ♟ les scientifiques sont de formidables manipulateurs ♟car on leur a donné un rôle qui les a placé trop en confiance avec ce qu’ils disent d’aberration.

    • quel bel article! splendide! merci
      poussière je n’ai pas tellement comprie le sens de votre article. pourriez vous précisez mais de façon court! c’est très très long.merci
      Madame nawel

    • poussière vous êtes sûrement marocaine comme moi ou alors peut importe les origines ma3lich ma soeur

      vous savez ce qui compte c’est le texte
      Il est vraiment splendide votre texte

      vous savez c’est juste un peu long mais c’est bien écrit

      bonne continuation

    • Réponses

      à : [email protected]

      Mon article c’était juste pour dire que pour moi il y a une présomption que la Vérité émane des textes sacrés en premier lieu, avant d’émaner des recherches scientifiques. En effet, on a jamais pu contredire les apports de la religion monothéïste non falsifiée (c’est l’islam). Or, a contredis plusieurs fois les théories des scientifiques. Donc c’est que des textes religieux émane la Vérité (=rationalisme).

      à : la3youn (Sahara )

      Si vous avez vu que mon texte est bien écrit c’est parce que c’est votre coeur qui vous l’a fait apparaître ainsi. En vérité, on ne cesse ici de me dire que mes idées ne sont pas organisées. Aussi, je développe trop, chose que vous avez remarqué. Sans compter toutes les fautes de fond comme de forme. Mais merci de vos intentions. Mon but c’était juste de dire mes idées.

      Je ne suis pas marocaine 🙂 désolée. Je suis algérienne (berbère aux 3/4 de ma personne plus précisément, même si pour moi je ne fais pas de différence). Je suis née et j’ai grandi en France. Pour moi aussi l’origine importe peu, l’essentiel c’est toujours d’être humains 🙂

      Bonne continuation a vous aussi. Et merci pour votre commentaire.

    • salam
      c’est juste poussière que c’est magnifique
      just wonderful
      mais peu importe les origines moi je suis marocaine de essaouira une magnifique wonderful ville cotière
      mais peu importe…parce qu’il faut lire le texte
      pourquoi certains disent ici « vous êtes maroc ou algérie ou tunisie »
      pardon mais c’est l’essentiel…
      vous savez monsieur Ramadan merci de cette conclusion et bonne continuation

    • Les Nord-Africains ont les mêmes origines.
      Mais je pense que nous devons affirmer nos racines berbères, parce que dans la pratique ne parle pas de l’origine ethnique signifie «nous sommes tous des Arabes … ». Personnellement, je trouve cela inacceptable.

    • Je suis totalement d’accord.

      A partir du printemps noir de Kabyle….
      Jusqu’à la bataille de Nafusa.

      Les Berbères ont trop investi à maintenant se silencieux.

      Alors…

    • Moroccan intellectual Ahmed Assid’s views on nation building in the Maghreb/ Arab world are quite interesting:

      Ahmed Assid uses the concept of “Morocanness” to critique Middle Eastern and Western influences alike. All imported experiences, he seems to say, have to accommodate themselves to existing realities on the ground, which, in the case of Morocco, include the indigenous culture of the Berbers (the Amazigh). Few, if any, realize that his call for privileging nation first is the well-tested formula for the badly needed development Arabs and Muslims crave. This is what Mustafa Kemal Ataturk of Turkey did early in the 20th century. He relinquished the pompous and destructive claim for the Caliphate in favor of a narrow but well-defined form of ethnic nationalism. It worked. Turkey now is a success story.

      Would like to hear your views.

    • Le coran dit « Khalaqnakom cho3oban wa kabalaila li ta3arafo… » et non pas: « khalaqnakom cho3oban wa kabaila li ta3arabo »

      NON à l’arabo-racisme!

    • Exacte ! La science, même dans ses branches les plus théoriques (une grande partie des mathématiques et une partie de la physique) servent à mieux vivre.(point) Exemple : je suis informaticien. Je m’imagine très bien comme un ferronnier d’il y a 3000 ans. La compréhension fonctionnelle du monde nous a permis de perfectionner la technique. Aujourd’hui grace à l’intersection des savoirs on travaille sur des outils (les ordinateurs) qui nous facilitent la vie (communication, gestion, calcul, …) qui peuvent remplacer l’homme dans des grandes tâches longues, ennuyeuses et répétitives. Comme sert la bêche pour labourer. Ce savoir, s’il nous sert dans la technique, je ne vois pas qu’est-ce qu’il peut nous apporter d’autre. En science, une théorie est vraie jusqu’à preuve du contraire. ça a toujours été comme ça. Donc notre vision « rationnelle » du monde évolue dans le temps. Au niveau scientifique, dans 2000 ans, nous serons vus comme on regarde aujourd’hui les grecs. « Ils ont découvert des bonnes choses, mais le reste n’est plus utile que pour dire que nous étions à tel points dans l’histoire ». Toute la science actuelle peut changer radicalement à n’importe quel moment. Newton ou Einstein pensaient-ils qu’ils étaient rationnels quand ils ont postulé des choses fausses ou limitées? Mais les formules qu’ils ont trouvées fonctionnent ! Mais qu’est-ce qu’il y a dans ces formules ? des mesures quantitaves de certains phénomènes et des constantes ! Mais est-ce qu’elles comportent des idées ? Dites-moi si j’ai besoin de la raison pour cela. Même un bout de fer câblé d’une certaine façon peut mesurer et calculer. C’est mécanique ! L’islam n’est pas la même chose. D’abord le message qui porte n’est pas seulement vrai jusqu’à preuve du contraire. Puis, j’essaye d’être rationnel dans mon mode de vie, mon comportement, ma compréhension du message religieux dans tous ses sens, recommandations et finalités tout en admettant mes limites et mon imperfection. Pour cela j’écoute les autres sans distinction pour voir ce qu’ils en pensent, j’attends, j’analyse, je trie, je critique, j’y pense, je compare, je mesure, je compile, je revise, je change, je me sert, … bref ce n’est pas si simple. Un individu qui me parle de religion est d’abord une personne. Ensuite peut etre théologue, pretre, imam, moine… Mais ne peut jamais etre scientifique. Sinon Silvio Berlusconi n’a jamais était un politicien. il a toujours été un entrepreneur! Puis quand meme il y a des phénomènes plus compliqués pour l’observation, dont le coran a parlé. En 3 mots : ça nous dépasse ! Je pense que l’oeil HUMAIN peut etre different d’une webcam !

  2. Salam,

    Il est vrai que les musulmans sont de plus en plus persécutée mais de telles personnes sont des ignorants, regardons les faits il y a des millions de musulmans à travers le monde qui vivent leurs religions dans la paix, l’amour, la dignité, l’èveil de la conscience et de soi le retour à Dieu et regarder le décallage avec les médias qui nous montrent à longeur de journée des images d’extrêmistes complétement déraisonner, sans lumière, sans âmes, fou pour nous faire croire que c’est l’iamge de l’Islam et du devenir du musulman, si l’islam s’apparenté à ca et ben il y aurait belle lurette que j’aurai quitté cette religion…Il serait naîf de pensée que l’intervention au Mali et uniquement une question humanitaire puisque la France est en faillite et une guerre coûte cher passons…. Les Bushs, Sharon etc..qui ont torturès, massacrés des millions de civils, pratiquer la tortures les extractions etc Ben on doit les considérer comme des gens civilisès… vous savez la véritès ne sera pas de ce monde elle éclatera le jour de la réssurection et les gens verrons qui sont les criminelles, les tortionnaires.!

  3. BONJOUR,

    « Le 11 janvier 2013, la France déclenche une intervention militaire au Mali, pays africain où près de la moitié de la population vit avec moins de 1,25 dollars par jour. Les raisons que Paris invoque pour justifier cette opération reprennent en fait la rhétorique de la « guerre au terrorisme », chère à l’administration de Bush Jr. Le 17 janvier, le député indépendant Laurent Louis dénonce devant le Parlement belge les véritables objectifs de l’intervention. Seul député belge à s’opposer au soutien de la Belgique à l’opération française, Laurent Louis rappelle aussi que les pays occidentaux – y compris la France – ont soutenu en Libye et soutiennent toujours, en Syrie, les djihadistes que Paris affirme vouloir combattre aujourd’hui au Mali. »

    Source :

  4. Tout à fait, tant que nous oublions Dieu en nous, nous nous éloignons de la vérité et donc de la lumière. L’humanité baigne dans les ténèbres du fait qu’elle s’est piégée dans des « mots » et des « noms » au détriment de la Foi, du ressenti et de la pensée. Merci pour cette analyse.

  5. Bonjour

    Une Satire pour des scientifiques éclairés:

    Puisque des savants nous assurent que l’homme descend du singe, si l’on en croit
    Ç’est nous laisser supposer que n’importe qui peut descendre de n’importe quoi

    J’ai étudié de nombreuses années le comportement des ânes et des hommes
    Faisant usage du droit á la liberté d’opinion et sans offusquer personne

    Je peux m’engager à affirmer sans risque d’être démenti, pour dire en somme
    Que l’âne descend probablement de l’homme

    On n’a pas besoin de remonter le temps à des millions d’années
    Pour vérifier si mon hypothèse est une certitude ou une ânerie exagérée

    On n’a pas besoin de laboratoires ni de savants, pour étudier le roussin d’Arcadie
    Il s’agit de l’évolution de l’homme dans son intelligence et dans son esprit

    Sans être un spécialiste dans la théorie de l’évolution de l’espèce humaine
    Nous pouvons nous rendre compte jour après jour dans tous les domaines

    Comment des hommes se prévalant de supériorité avec rien dans le crâne
    Pour ce qu’ils font, pour ce qu’ils disent et croient, se métamorphosent en ânes

    Prenant des exemples pour soutenir mon hypothèse d’un point de vue scientifique
    Cela fait des décennies que l’on a connaissance de découvertes fantastiques

    Que les déserts recèlent des immenses lacs d’eau pour abreuver et nourrir
    Les millions d’assoiffés et d’affamés que nous laissons intentionnellement mourir

    D’après ma théorie les hommes qui ont évolués en formant des élites
    Consacrent des richesses exorbitantes à des technologies satellites

    Pour chercher de l’eau sur des planètes qu’ils ont pressenties découvrir
    Mais incapables de nous expliquer son origine sur terre et la faire jaillir

    D’autres puissants venus au monde d’une goutte de sperme avec laquelle
    Orgueilleusement prétendre vivre mille ans et venir de la sélection naturelle

    Récemment nous les avons tous entendu dire étant les plus riches de l’humanité
    Qu’ils veulent creuser des puits pour les moins évolués et les abreuver en toute équité

    Il va sans dire que cette charité promise est réservée dans le temps et la fausse parole
    A condition bien entendu que l’eau puisée ne se mélange pas avec le gaz et le pétrole

    Pour ceux qui se croient reconnaître dans cette hypothèse et tournés en dérision
    Ne font que confirmer indéniablement ma théorie en me donnant toute la raison

  6. Merci Tariq Ramadan pour cette conclusion.
    Dans le précèdent article on attendait de moi une réponse tout en supposant que je ne répondrai pas. Je profite de cet article pour répondre ici aux personnes voulant une réponse dont je viens de lire la réponse. D’abord j’aime répondre mais à une condition que vos arguments contiennent un minimum d’honnêteté. Puis un gramme de vérité.
    Que vos ne cachez pas les choses en défendant l’Algérie. Ou alors en inversant les rôles. Tout en faisant semblant de prendre partie pour la paix. Tout ceci dans le but de dissimuler ce qui a été fait et ce qui continu de se faire.
    A science po on appel ce type de phénomène les démagogies ou les protocoles. En Islam on dit qu’il s’agit des hypocrisies ou des regards versatiles.
    Mon souhait est que l’Algérie comprenne que nous avons une même religion. Une même communauté. Nous voulons pas la perte des repères mais une union. Nos parents ce sont parfois battus pour les droits des musulmans et pour notre union. Pourquoi d’autres viendraient ou tenteraient de faire le contraire en utilisant tous ce qui existent comme prénoms. Ceci pour faire croire une comédie totalement inventée par l’Algérie et son groupe de l’OTAN. Monsieur Tariq Ramadan j’espère vous revoir à science po une 2ème fois InshaAllah. Si je répond pas dorénavant c’est que en réalité je préfère depuis quelques mois seulement lire l’article . Beaucoup plus intéressant.
    Salam Aleikoum

  7. Le probleme de la Religion et de son « utilite » au sein de la Societe n’est pas celui inherent a la Religion, sinon celui relatif aux Hommes « dits de Religion », j’entends le Clerge.
    Je connais tres peu de Chretiens parmi les Pretres et les Eveques, comme je rencontre peu de Musulmans parmi les Sheikh et les Ulemas.
    De missionnaire charge de porter un message, le Clerge s’est transforme en Commercant s’accaparant et interpretant le message au mieux de ses interets materiels, venant a en oublier le sens et l’objet de sa Mission.
    Dans notre monde actuel il est dur, tres dur d’etre un Missionnaire vivant reellement sa Foi quelle qu’elle soit.

  8. Salam AAlaykoum,

    J’ai toujours pensé une chose, j’ai des preuves que Dieu existe, dans mon coeur et tout autour de moi et je demande au scientifique de m’apporter une preuve que Dieu n’existe pas.
    Les hommes font des avancées scientifiques extraordinaires sur le fonctionnement de l’univers qui est si parfait. La main de Dieu est dans toute leur question. Stephen Hawking cherche à comprendre l’univers, le sens de notre vie, car pour lui Dieu n’existe pas , mais dans son intelligence , je vois Dieu.

    Plus ils essayent de prouver que Dieu n’existe pas plus ils prouvent qu’Il existe. Les télescopes nous montrent la beauté et surtout la perfection de l’univers, chaque chose est à sa place…Et tout cela est né d’une seule explosion, une seule explosion extraordinaire, le bigbang.
    Dire que tout s’est mis en place par hasard, est comme si que vous jetiez un puzzle de 2500 pièces par terre et que le puzzle se faisait tout seul. Comme par un heureux hasard, chaque pièce est venu s’emboiter là où il fallait…c’est scientifiquement impossible…  » il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »…
    Chacun est libre de croire ce qu’il veut après tout.

    Salam AAlaykoum

  9. Salam

    Vous savez monsieur Ramadan c’est une bonne conclusion d’être arrivé à cela. Je vous remercie infiniment. Ici au Bahrein la situation est identique à vos propos. Vous avez d’un côté le regard profond et d’un autre côté le regard superficiel ou plutôt une lecture superficiel de la situation ou des textes islamiques. J’ai des amis qui pensent exactement la même chose que vous.

    Salam
    bonne continuation Tariq Ramadan

  10. si nous supposons que notre rapport à la foi devrait éventuellement rester intime le commentaire de la foi doit rester un débat public. Je reviens comme precedement sur ce que je reproche bien souvent une posture binaire qui entache la richesse des débats.y comprit certains commentaires remarquables que je peux lire parfois suite à vos articles qui ne me consolent jamais de ceux qui excluent une part de leur histoire au nom de leur vérité contemporaine. Le mouvement athé rationaliste et humaniste n’est pas plus que pour les porteurs de leur foi le seul
    à exclure de l’humanité tout ceux et toutes celles qui sont à la recherche de leur part d’humanité.Il existe bien des croyants qui refusent la construction d’une pensée morale et philosophique en l’absence de Dieu chez l’autre.Si je considère que j’ai la foi, est ce que celui ou celle qui sans Dieu mais comme moi cherche sur cette route conflictuelle qui entache le début du XXI siécle comme il a déjà lourdement endeuillé le XX siècle, est, sans transcendance? Comme la construction des mythes intellectuelles et de civilisations ont pu contribuer à la construction de vérités toujours passagères de la science; l’homme athè, la femme athée devrait pouvoir trouver en moi parce que ça me parait le chemin le plus chaleureux, le plus humble de cet échange la construction d’une vérité toujours passagère de l’humanité qui nous abritent ensemble. Et si au pire je pense que l’absence de Dieu le prive de la chaleur d’un feu, d’un foyer n’est ce pas le premier devoir que commande ma foi que de lui offrir une place à mes cotés sans lui poser d’autres questions que celles que commandent le partage d’une vie au présent comme petite pierre au milieu d’un infini insaisissable, d’une éternité que nous espérons comme une transcendance et non un droit. J’ ai plutôt remarqué comme illustration de cette misère que je reproche à mon temps qu’il y a très souvent une confusion immense entre le religieux outil de construction du sacré et le religieux comme construction d’un ordre régalien qui commanderait au civil à l’organisation du social. Et lorsque je regarde l’histoire des conflits, l’histoire des conflits religieux je retrouve trop souvent le reflet de conflit matérialistes et hégémoniques camouflés par un discours religieux, cette pensée binaire qui masque trop souvent une pulsion morbide de prise de pouvoir. Si le plus ancien écrit retrouvé empêche son commentaire alors il n’est plus digne d’être appellé une recherche de Dieu, un chemin de foi.Je ne peux croire que l’homme,la femme prêt à confier sa vie dans cette recherche du sacré le ferait en ne prêtant pas à l’homme et à la femme du futur qu’il, qu’elle ne connait pas, la même force, la même foi à écrire et réécrire. La dernière de mes filles me demandait un jour « maman, où j’étais quand je n’étais qu’une idée? » Et toutes les femmes qui ont eu la chance de vivre une grossesse heureuse ont fait cette expérience de l’éternité , de l’intemporalité cet enfant d’à peine quelques jours, quelques heures qui vous donne une émotion unique la sensation qu’il a toujours été là. c’est cette expérience des deux expériences majeures de l’existence qui sont d’accepter de naitre alors que rien ne nous dit à quoi nous naissons et d’accepter de mourir alors que rien ne nous dit à quoi nous confions notre part d’humanité ,notre part d’éternité. Car le deuil que nous faisons de notre existence sera confié que nous soyons athée ou croyants sera d,’abord confié à ceux, à celles qui nous aiment, qui nous veillent. le regard que je porte sur ma foi ne doit non plus exclure la recherche d’humanité du athé car il me ferait renier le passé de mes ancêtres nés avant l’écriture du premier mot de ma foi. Quel serait dés lors mon sens du sacré si je ne lui prêtes pas la même force, la même intelligence à se projeter là dans un futur où je n’étais pas même une idée.

    • Salam
      oui vous savez c’est une très bonne réflexion
      je reviens sur ce site vous le dire cela fait des mois que je lis vos articles
      oh monsieur ramadan c’est remarquable vos pensées

      vous savez j’ai également eu la même réflexion et cette conclusion est des plus intéressantes
      bonne continuation monsieur ramadan (au plaisir de vous relire nchaaLah

      salam

  11. Salam AAlaykoum,

    Je me suis toujours demandé pourquoi à l’école on imposait la théorie de l’évolution comme unique thèse à l’apparition de l’homme. C’est une forme d’intégrisme laïque. L’école devrait laisser le choix aux élèves de croire ou non. L’école devrait enseigner les trois religions monothéistes, la théorie de l’évolution, et laisser qui veut, croire en ce qu’il veut et non pas nous formater à croire que l’on descend du singe. Après tout, croire en Dieu véhicule que de bonnes valeurs morales, pourquoi réfuter une chose qui prône d’être bon envers son prochain, avec ses parents, de ne pas faire de mal, car si personne ne te voit, Lui te voit.

    Pendant des années on nous a dit à l’école Dieu n’existe pas nous descendons du singe et maintenant que beaucoup de personnes devienne croyante et choisissent plus particulièrement l’islam ( car cela répond à beaucoup de leur question) on nous dit récemment : l’Europe a une histoire chrétienne, euh…si si Dieu existe.
    Et bien si l’Europe est chrétienne, pourquoi ne pas enseigner à l’école, le christianisme mais aussi le judaïsme et l’islam, histoire de laisser le choix à ceux qui veulent croire et à ceux qui ne veulent pas croire…

    • Enseigner la théorie de l’évolution n’est pas dire que Dieu n’existe pas. Ce qui fait que l’on ne peut départager ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, c’est la zone d’incertitude qui entoure la question du big bang, ce moment initial de la constitution de l’univers.

      Les musulmans qui ne se documentent pas et en restent à la thèse « l’homme ne descend pas du singe » (selon certains scientifiques, il ne descend en effet pas du singe, il en est une espèce particulière..) donnent franchement un image archaïque de la religion musulmane. Il y a tant de preuves de l’évolution.

      Dans le catholicisme Teilhard de Chardin a fait faire un grand pas à l’Eglise par son approche scientifique compatible avec une perspective croyante… J’espère qu’il adviendra la même chose en islam.

      MV

    • Salam AAlaykoum,

      @mv

      Ne pas être d’accord avec la thèse de l’évolution ne veut pas dire donner une image archaïque de l’islam. Au contraire de cela il y a beaucoup d’autres domaine scientifique qui sont en total accord avec la religion.
      Enseigner la théorie de l’évolution veut absolument dire que Dieu n’existe pas sinon d’où viendrions-nous? Aucune religion monothéiste n’accepte cette thèse. Je pense que c’est une insulte à l’intelligence de l’homme que de vouloir lui faire croire que, un jour, parce que la flore était devenu trop haute, le singe s’est redressé pour voir plus loin et c’est comme cela que l’homme est apparu…C’est ce qui est dit dans le reportage « très sérieux » « L’odyssée de l’espèce » qui passe sur les chaines de tv.
      Soyons clair, à l’école on enseigne la théorie de l’évolution parce que la laïcité ne permet pas de dire aux élèves que c’est Dieu qui nous a créer.
      Comme je l’ai dit plus haut, l’école devrait nous laisser le choix, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

      Salam AAlaykoum

    • Vous vous trompez, Leila. Le catholicisme n’a pas de problème avec le big bang. Vous pouvez affirmer arbitrairement à l’encontre de tous les travaux scientifiques ce que vous voulez, vous ne faites que vous simplifier la vie. Il est bien plus fructueux pour le croyant de remettre sa foi en perspective à la lumière de la science. C’est la création dans son ensemble, y compris dans les extraordinaires processus qui ont conduit à la complexité de notre univers, qui est l’ouvre de Dieu. C’est vertigineux et c’est un hymne à Sa puissance. Dieu n’a pas demandé dans le Coran que nous croyions ligne à ligne au texte, mais que nous servions de la raison qui nous a été donnée pour comprendre le monde.

      Je vous assure que pour quiconque se plonge dans les ouvrages de science, une position comme la votre apparaît franchement archaïque et incompréhensible.

    • Vous n’avez pas du tout compris ce que j’ai écrit. Vous dites le contraire de ce que je dis, pourtant c’est écrit noir sur blanc. Les religions n’ont aucun problème avec la science.

    • Si vous me relisez bien, je ne parlais pas de l’islam mais des religions. Pourquoi tout de suite dire que la religion musulmane donne une image archaïque ? Si vous demandez à un croyant de n’importe quelle religion, il vous dira qu’il ne croit pas à cette thèse et ce n’est pas pour cela qu’il semblera archaïque. Pourquoi somme nous obligés de croire à cette thèse pour sembler plus ouvert à la science? Personnellement je suis très très ouverte à la science mais j’ai tout de même le droit de ne pas croire en cette thèse surtout qu’il n’existe pas de preuves empiriques. C’est ce que j’essayais de vous faire comprendre, on a pas le droit de ne pas être d’accord sans être taxé d’arriérés et c’est cela qui n’est pas normal…

    • la liberté de conscience est garantie dans notre société et personne ne t’empêche de croire ou de pratiquer. le problème c’est que vous opposer la théorie de l’évolution à l’islam en croyant qu’ils sont incompatibles alors que c’est complètement faux et l’exemple que je vais te donner à méditer pour comprendre le rapport entre la science et l’islam.
      Un jour qu’il (ibn khaldoun) est face à un auditoire d’étudiants, l’un d’entre eux lui pose cette longue question :

      « Vous avez écrit que, dans l’univers de la Création, le règne minéral, le règne végétal, et le règne animal sont admirablement liés… Vous avez ensuite, je vous cite, ajouté qu’au sommet de cette création le règne animal se développe alors, ses espèces augmentent et, dans le progrès graduel de la Création, il se termine par l’Homme — doué de pensée et de réflexion. Le plan humain est atteint à partir du monde des singes… où se rencontrent sagacité et perception, mais qui n’est pas encore arrivé au stade de la réflexion et de la pensée. À ce point de vue, le premier niveau humain vient après le monde des singes : notre observation s’arrête là… Vous dites donc, maître, que l’Homme est un singe ? Que le Tout-Puissant a créé l’Homme et le singe à partir du même moule ? Que cette possibilité d’évolution réciproque, à chaque niveau de la Création, constitue ce qu’on appelle le continuum des êtres vivants ? Vous avez donc affirmé que le singe est au voisinage de l’Homme. Dieu aurait donc fait du singe… un parent de l’Homme86 ? »

      À ce long discours, visiblement prémédité, Ibn Khaldoun aurait répondu calmement : « J’ai écrit ce qu’une observation attentive permet de découvrir. Dieu seul, qu’Il soit glorifié, dispose du cours des événements, connaît l’explication des choses cachées »87. Lassé de ces polémiques stériles, il souhaite partir en Égypte8
      et cela se passe au 14ème siècle dans une société musulmane.alors réveillez vous.

  12. toujours un grand merci au proffesseur Ramadan,c’est avec un gout que je lis vos articles qui ne cesse de devenir une sorte de consolation pour mon esprit aprés tous les propos mediatique denigrante en vert l’islam.tout fois j’ai la concsience que un seul homme ne peut pas tout fair et que la force(surtout intellectuel)réside dans l’entente d’une collectif. Et je croit que les jeunes musulmans (sans faire l’objet d’une optimisme excessif)prenent au serieux votre messages et je pense aussi que ce en donnant les meilleurs de nous meme que nous allons faire savoirs les vrais finalité de l’islam et depasserons cette stade confus.
    incha allah!!!

  13. Bonsoir Tariq RAMADAN,

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Les théories de l’évolution peuvent amener de la confusion chez le croyant lorsqu’il n’a pas le savoir. C’est pourquoi, lorsque vous encouragez l’Homme à rechercher le savoir, vous lui éclairez la voie, le chemin de la foi. Et lorsqu’il sait, il glorifie Dieu.
    La visibilité des musulmans fait peur seulement aux ignorants, le savoir c’est la clé. Et, comme vous l’avez si justement souligné lors de votre conférence au Luxembourg. Il faut de la pédagogie, c’est un travail de longue haleine, vous avez fait naître l’espoir…

  14. Salam Aalecom

    S il n y a pas de preuves scientifiques. Pourquoi croyez vous en Dieu ?
    Secundo, en quoi c est un argument de dire que la majorité du public contestait ce que disait Mr Dawkins?

  15. :-)) medine 89 oui mon frère tu as écris allah sans majuscule
    c’est sûrement involontaire mon frère mais c’est juste une remarque
    mon frère ça arrive à tout le monde de faire des fautes mais pas graves il faut juste se corriger

    vous savez, vous savez mon frère c’est extrêmement admirable de pouvoir jouir de ce site comme nous voulons. Pour le partage y a t-il vous savez plus magnifiques que le partage de nos données

    j’espère mon frère ramadan que vous allez continuer
    je viens de découvrir ce site et je tiens à remercier madame Leila777 pour sa réflexion.
    merci madame nawel pour votre remarque à poussière
    merci poussière c’était juste un peu long mais bien

    en revanche peace and love je suis pas tellement d’accord avec vous? pourriez vous préciser. Votre vision des choses est peu clair et on peut plus clair

  16. en tant que marocain malgré le pseudonyme mais c’est juste qu’on a le droit de prendre le pseudonyme qu’on veut j’aimerai juste dire que je trouve ce nouveau article splendide, nchaaLah quelle belle initiative si nous venons à entreprendre tout ça

    ve savez monsieur ramadan j’aime beaucoup c’est à vrai dire ce qui me frappe chez vous, votre façon de voir les choses avec lucidité, vous êtes un vrai muslim monsieur Ramadan

    victor hugo était comme vs dans votre façon de parler
    ok pour le pseudo j’en changerai et je ferai un effort pour l’orthographe
    c’est aussi ça le rôle des commentateurs responsables

    bonne continuation sur ce forum Tariq Ramadan

    • mon frère mais peu importe les origines
      on est la pour débattre mon frère
      chaleureusement
      merci encore à vous professeur Ramadan
      Salam mon frère

    • pardon je n’ai pas répondu à votre question explicitement mon frère
      je suis algéro-marocaine comme vous dites
      de quel horizon êtes vous?
      ravis d’avoir fait autant de connaissance
      merci à vous tous
      c’est aussi cela vous savez les forums de discussion
      on n’y apprend des choses tout en s’instruisant puis on voit les horizons
      salam

  17. Assalâm alaïkoum,

    Cet article reste un peut abstrait, surplombant, ce qui est peut-être un peu normal de la part d’un philosophe qui, s’il s’implique sur le « terrain », comme il aime à le dire, n’en demeure pas moins dans une sorte d’abstraction. Je me permets ces paroles un peut-tranchantes mais nous sommes dans un espace de débat.
    Je me questionne vraiment sur l’utilité d’un tel débat qui ne concerne qu’un petit cénacle de personnes bien propres sur elles issues de la classe bien pensante, bien à l’aise dans leur quotidien.
    Certes, les propos de Richard Dawkins sont radicaux et hautains à l’égard des religions. Mais honnêtement, est-ce en allant polémiquer dans un espace spécialement affrété pour ce type de débat que l’on fait avancer les choses ? Je ne crois vraiment pas. Même si vous mettez en avant, M. Ramadan, le fait que l’assemblée à la fin avait voté en la faveur de la thèse que vous défendez. Vous avez donc gagné le match ! La belle affaire.
    Les religions comme toute idéologie (y compris d’inspiration agnostique ou athée) peuvent être l’inspiration d’actions « bonnes » comme « mauvaises ». Vous l’avez dit. Les théories de Darwin ont inspiré les pires eugénistes, et l’esclavage a été justifié, y compris dans le cadre islamique, par les Textes scripturaires. C’est une question d’éthique et de rapport de pouvoir. L’éthique seule n’est pas une force de transformation à l’échelle sociale. C’est mon pont de vue.
    Je voulais juste terminer sur la réactivité : l’islam se constitue en réponse aux défis de son temps comme vous le dites. Explorer la question du genre et de l’orientation sexuelle en « islam » d’une manière contextualisée, c’est répondre aux défis et aux questions que soulève son époque . Ce n’est pas faire oeuvre de réactivité dans la mesure où toute religion ne se vit jamais en dehors de son contexte. Un parallèle peur être fait avec la démarche d’Abdou qui a écrit des textes sur le statut des femmes en islam et la question de la polygamie au XIX- début du XXème siècle. C’est rapport à un certain discours occidental (pas uniquement) qu’il l’a élaboré, remettant en cause les abus commis à l’encontre des femmes dans le cadre d’un mariage polygame.
    Il en est de même de l’institution de l’esclavage. au XIXème siècle : ce sont les anglais qui ont été les leaders de la lutte contre cette pratique (pour des raisons non désintéressées) tandis que les musulmans ont été à la traîne de cette cause.
    Les religions et les musulmans ont beaucoup à apporter et à prendre des autres (d’une manière sélective). Mais remonter la pente demandera du temps.
    Désolé pour cette note pessimiste mais je suis dans cet état d’esprit particulièrement quand je me trouve en face d’un texte aussi abstrait.

    • Salam, Bonjour,

      Un bon usage en général ou en particulier est-il(bien) bien distinct au fil du temps, au gré des hommes…,

      des hauts millénaires naturels irréfutables et prescrits, il semblerait que le mauvais soit une référence dominante de part et d’autre, comme toujours à revoir ou à « combattre » des paradoxes singularisés, autant ne fait-il(mal) pas à la fois le sommet et la base de tous raisonnements, de toutes consciences, de pleines preuves,…

      en cela, rien n’empêche encore et malheureusement des hommes à se rendre contradictoires à leurs seules et simples évidences, le commun des communs est-il un chemin particulier ou une route générale, et bien sûr, seul(e)s ceux(celles) qui savent constatent la dénature et le dénie universel que les hommes entretiennent aux innombrables intrigues internationalistes, comme par circonstance partiale maintenue et irréaliste à tout usage, à toute période, à même réalité,…

      la démagogie, immense et prolifère, n’étant point une démence ni même une « vraie » révolte, donc inutile de reverser des côtés susceptibles ou « pathologiques » à certaines réponses faites et toujours démesurées ou souvent absentes entre des naissances et des partances, qui ne sait vraiment juge autrement, selon qui vous parle en général et qui vous entend en particulier, et, je vous le répète, la pauvreté, qui de toutes attitudes et de toutes relativités, parle d’elle même et s’entend de tous, au fil du temps de chaque nature et au gré des hommes de hautes enchères, et puis ce n’est pas plus ni moins le nombre de questions qui importeraient aujourd’hui le ou les sens bénéfiques d’une globalité humaine, mais peut être celui des réponses, qui tardent, qui tardent , qui tardent, et qui résument, au plus bas et de toutes parts, l’apothéose inattendue…

      …KHassan…Salam…merci…

  18. J’ai vu que la paix aimait bien ce site
    je viens donc saluer la paix du conférencier Tariq toujours pour la paix

    je ne suis pas d’accord avec tous les autres commentaires sur ce qu’ils pensent de l’article
    aucune vision approfondie des choses
    chaou

  19. Les trois vérités, leurs natures et leur propriétés

    Je pose qu’il existe trois normes de vérité dont la nature et les propriétés sont très différentes.

    1° La vérité de la foi.
    2° La vérité philosophique.
    3° La vérité scientifique.

    1)
    La vérité de la foi repose sur la croyance dont le support est un Texte dit révélé. Le croyant accorde crédit à ce Textes comme Don absolu et Parole issu d’une entité extra-humaine et transcendante, autrement dit : Dieu.
    Le croyant a pour norme de vérité l’adhésion du cœur et de l’esprit. En aucun cas il n’a de certitude quant au fait que Dieu existe effectivement, simplement il est profondément convaincu de cela. Car s’il y avait une quelconque certitude à ce sujet il n’y aurait précisément plus aucune raison de « croire », et tous le monde serait unanimement d’accord comme tous le monde est unanimement d’accord pour dire que 2 + 2 font 4… Dieu serait alors effectivement objet calculables et mesurable comme n’importe quel autre objet de la Nature. Or Dieu ne peut être objet de calcule et de mesure d’aucune façon possible : il est « pure Qualité mystique » perçu et porté au monde par tous ceux qui le ressentent et croient en lui.
    Pour le croyant Dieu donne un sens au monde. Il donne « une grille d’intelligibilité » aux hommes concernant les questions fondamentales qu’ils se sont toujours posées : « Qui sommes- nous ? » ; « D’où venons-nous ? » ; « Où allons-nous ? » ; «  Comment vivre ? » etc…

    2)
    La vérité philosophique est la grande concurrente, ou amie, de la vérité religieuse( contrairement à ce l’opinion commune pense). Celle-ci se pose également les mêmes questions fondamentale que les religions, à part que la philosophie propose d’y atteindre par la spéculation rationnelle. En effet la philosophie se donne à elle-mêmes l’autorité de penser rationnellement la question de l’origine du monde, de l’homme, etc
    La différence est fondamentale ! La philosophie doit rendre compte systématiquement de ses spéculations métaphysiques, la religion non… En philosophie tout énoncé doit être démontré et ne doit contenir aucune contradiction logique, dans les religions les démonstration logique sont toujours construites après coup, à partir du cadre de l’absolu et du Texte, et non de l’intuition immédiate. La philosophie ne veut pas être cru sur parole mais être comprise rationnellement par tous( car pour la philosophie le divin dans l’homme tien dans la capacité à comprendre toutes choses).

    La philosophie à également pour but de donner du sens au monde.
    Même, elle ambitionne la sagesse( du moins chez les grecques), la vie bonne, l’éthique, esthétique, la politique. etc.

    La philosophie a fondé la logique formelle( Aristote), les mathématiques, la géométrie, l’éthique, la politique, l’esthétique, etc. Mais aussi les sciences modernes…. Il existe un lien profond entre la philosophie et les sciences. Sauf que les sciences modernes regardent la philosophie avec dédain comme l’épreuve difficile par quoi elle à du nécessairement passer et qu’elle veut oublier à présent qu’elle règne sans partage dans le monde moderne… Toutefois, dans les sciences humaines la philosophie est un peu mieux considéré( peut-être parce que les science humaine ont en partage avec la philosophie d’être méprisés par les sciences dite « exactes »?…)

    Donc la vérité philosophique repose sur la logique formelle.

    3)
    La vérité scientifique repose sur l’expérience, la mesure et la calculabilité de tous les objets matérielles. Sa norme est l’exactitude du résultat.

    Exemple unique : L’eau à 100 degré boue. A chaque fois que l’eau atteint là-dite température: l’eau boue effectivement. Mêmes conditions= exacte résultat.

    La science pour mesurer n’importe quels objets à dû, historiquement: Tout rendre exactement mesurable par les mathématiques. Depuis lors le monde est devenu l’Objet inépuisable des mathématiques. Son efficacité pratique est très puissante, et ne peut être contesté : la science envoie des fusées sur la lune.

    La science est par nature dogmatique et ne peut être que cela.
    Pourquoi ? C’est très simple. La science vise l’exactitude( 2 + 2 = 4) son résultat ne peut être contesté car il est objectif : les choses devenu chiffres sont exactement déchiffrées … Chaque induction théorico-mathématique doit être validé par la méthode scientifique( l’expérience).

    Il est absurde de dire que Newton s’est trompé par rapport à Einstein. Car les démonstrations de la physique newtonienne sont toujours mesurable aujourd’hui. Seulement Newton n’a pas pu prendre en compte d’autres paramètres qui ne devait être découverts que plus tard…

    Exemple métaphorique : Un savant de la taille d’une fourmis est dans un jardin totalement clos, ce jardin est positivement situé dans une vaste jungle. Le petit savant, selon ses propres paramètres, crois objectivement avoir mesuré une jungle autour de lui… Or une jungle d’une autre nature, infiniment plus vaste, domine le-dit jardin, et, que notre gentil petit savant ignore complétement- et pour cause…

    Cependant la science outrepasse sa légitimité à chaque fois qu’elle se prononce sur des questions métaphysiques( l’existence de Dieu, le sens de la vie, etc). Car la Science n’a aucune compétence particulière pour trancher ces questions fondamentales. Seuls la Religion et la Philosophie sont en effet compétentes pour ses questions !

    Conclusion

    Le mieux pour les croyants, à mon avis, est de ne pas entrer dans l’arène… Car s’ils acceptent, n’écoutant que leur courage, de se rendre naïvement sur le champ de bataille des sciences ( expérience et exactitude de l’objet sensible) ils perdrons à tous les coups… Où pire ils serons ridicules et impies, au regard de leur foi. Tout occupé qu’ils seront alors à rendre des comptes pseudo-objectifs de leur convictions religieuses, qui, ne peut en ce sens en aucun cas être démontré, à l’aune de l’exactitude et de l’expérience scientifique.

    Même, il serait paradoxalement très dommageable que quelqu’un face une telle démonstration!
    Imaginez une seconde qu’un homme puisse, avec les seules ressources de son intelligence, prouver l’existence de Dieu… Un tel homme aurait d’un coup transformé « Dieu » en simple « objet » ; et, les croyants… en incroyants ! Car la certitude une fois acquise n’aurait plus besoin de croire d’aucune sorte en quoi que se soit ! (…)

    Le grand Pascal, avec son extraordinaire intelligence, disait bien substantiellement que « le Dieu invisible »( pure Qualité mystique) doit faire appel, au plus profond de nous, à « un quelque chose d’autre  que le rationnel», au-delà de toutes expressions possibles… Loin de toutes mesures et de tout calculs possibles !

    La grande erreur des croyants, à mon avis, est de vouloir toujours rendre compte, rationnellement, de leurs croyances…. Et ce, en se justifiant sans cesse, et par-là il montre sans le savoir leur immense faiblesse… spirituelle !

    Car si le monde spirituel, Dieu, l’Invisible, est « l’extrême réalité« ( l’ Indicible) qui irrigue, à chaque seconde, ce monde-ci, le notre cependant, celui de nos petites réalités humaines assoiffées d’Absolu… Alors, je pense que les croyants aurait bien plus avantage a dialoguer avec les artistes, les mystiques, et les philosophes qu’avec les scientifiques qui, à proprement parler, n’ont rien à leur dirent sur ces sujets fondamentaux…

  20. Merci monsieur Ramadan
    en lisant votre article je l’a mit en parrallèle avec un article de Alain gresh qu’il a posté récemmentet dont il convient de faire un tour…
    J’ai beaucoup commenté cet article et dedans je dit ah oui vraiment que le qatar et vous ce n’est pas ce que tout le monde pense
    vous fates votre boulot et vous savez vous n’êtes pas forcémment pour la politique ou certains idées politiques

  21. je voulais ajouter que parfois certains Facebook beug vraiment mais le votre est toujours impecable
    vous savez c’est vrai que la connexion de nos jours n’est pas toujoursperformantes
    ah ce sont les aléas de la nouvelle technologie

    Salam et bonne continuation Monsieur Ramadan et merci d’être arrivé à cette conclusion
    nchaaLah que Dieu vous garde monsieur Tariq

  22. Les trois vérités, leurs natures et leurs propriétés

    Je pose qu’il existe trois normes de vérité dont la nature et les propriétés sont très différentes.

    1° La vérité de la foi.
    2° La vérité philosophique.
    3° La vérité scientifique.

    1)
    La vérité de la foi repose sur la croyance dont le support est un Texte dit révélé. Le croyant accorde crédit à ce Textes comme Don absolu et Parole issu d’une entité extra-humaine et transcendante, autrement dit : Dieu.
    Le croyant a pour norme de vérité l’adhésion du cœur et de l’esprit. En aucun cas il n’a de certitude quant au fait que Dieu existe effectivement, simplement il est profondément convaincu de cela. Car s’il y avait une quelconque certitude à ce sujet il n’y aurait précisément plus aucune raison de « croire », et tous le monde serait unanimement d’accord comme tous le monde est unanimement d’accord pour dire que 2 + 2 font 4… Dieu serait alors effectivement objet calculables et mesurable comme n’importe quel autre objet de la Nature. Or Dieu ne peut être objet de calcule et de mesure d’aucune façon possible : il est « pure Qualité mystique » perçu et porté au monde par tous ceux qui le ressentent et croient en lui.
    Pour le croyant Dieu donne un sens au monde. Il donne « une grille d’intelligibilité » aux hommes concernant les questions fondamentales qu’ils se sont toujours posées : « Qui sommes- nous ? » ; « D’où venons-nous ? » ; « Où allons-nous ? » ; « Comment vivre ? » etc…

    2)
    La vérité philosophique est la grande concurrente, ou amie, de la vérité religieuse( contrairement à ce que l’opinion commune pense). Celle-ci se pose également les mêmes questions fondamentale que les religions, à part que la philosophie propose d’y atteindre par la spéculation rationnelle. En effet la philosophie se donne à elle-mêmes l’autorité de penser rationnellement la question de l’origine du monde, de l’homme, etc
    La différence est fondamentale ! La philosophie doit rendre compte systématiquement de ses spéculations métaphysiques, la religion non… En philosophie tout énoncé doit être démontré et ne doit contenir aucune contradiction logique, dans les religions les démonstration logique sont toujours construites après coup, à partir du cadre de l’absolu et du Texte, et non de l’intuition immédiate. La philosophie ne veut pas être cru sur parole mais être comprise rationnellement par tous( car pour la philosophie le divin dans l’homme tien dans la capacité à comprendre toutes choses).
    La philosophie à également pour but de donner du sens au monde.
    Même, elle ambitionne la sagesse( du moins chez les grecques), la vie bonne, l’éthique, esthétique, la politique. etc.
    La philosophie a fondé la logique formelle( Aristote), les mathématiques, la géométrie, l’éthique, la politique, l’esthétique, etc. Mais aussi les sciences modernes…. Il existe un lien profond entre la philosophie et les sciences. Sauf que les sciences modernes regardent la philosophie avec dédain comme l’épreuve difficile par quoi elle à du nécessairement passer et qu’elle veut oublier à présent qu’elle règne sans partage dans le monde moderne… Toutefois, dans les sciences humaines la philosophie est un peu mieux considéré( peut-être parce que les science humaine ont en partage avec la philosophie d’être méprisés par les sciences dite « exactes » ?…)
    Donc la vérité philosophique repose sur la logique formelle.

    3)
    La vérité scientifique repose sur l’expérience, la mesure et la calculabilité de tous les objets matérielles. Sa norme de vérité est l’exactitude du résultat.
    Exemple unique : L’eau à 100 degré boue. A chaque fois que l’eau atteint là-dite température : l’eau boue effectivement. Mêmes conditions= exacte résultat.
    La science pour mesurer n’importe quels objets à dû, historiquement : Tout rendre exactement mesurable par les mathématiques. Depuis lors le monde est devenu l’Objet inépuisable des mathématiques. Son efficacité pratique est très puissante, et ne peut être contesté : la science envoie des fusées sur la lune.
    La science est par nature dogmatique et ne peut être que cela.
    Pourquoi ? C’est très simple. La science vise l’exactitude( 2 + 2 = 4) son résultat ne peut être contesté car il est objectif : les choses devenu chiffres sont exactement déchiffrées … Chaque induction théorico-mathématique doit être validé par la méthode scientifique( l’expérience).
    Il est absurde de dire que Newton s’est trompé par rapport à Einstein. Car les démonstrations de la physique newtonienne sont toujours mesurable aujourd’hui. Seulement Newton n’a pas pu prendre en compte d’autres paramètres qui ne devait être découverts que plus tard…
    Exemple métaphorique : Un savant de la taille d’une fourmis est dans un jardin totalement clos, ce jardin est positivement situé dans une vaste jungle. Le petit savant, selon ses propres paramètres, crois objectivement avoir mesuré une jungle autour de lui… Or une jungle d’une autre nature, infiniment plus vaste, domine le-dit jardin, et, que notre gentil petit savant ignore complètement- et pour cause…
    Cependant la science outrepasse sa légitimité à chaque fois qu’elle se prononce sur des questions métaphysiques( l’existence de Dieu, le sens de la vie, etc). Car la Science n’a aucune compétence particulière pour trancher ces questions fondamentales. Seuls la Religion et la Philosophie sont en effet compétentes pour ses questions !

    Conclusion
    Le mieux pour les croyants, à mon avis, est de ne pas entrer dans l’arène… Car s’ils acceptent, n’écoutant que leur courage, de se rendre naïvement sur le champ de bataille des sciences ( expérience et exactitude de l’objet sensible) ils perdrons à tous les coups… Où pire ils serons ridicules et impies, au regard de leur foi. Tout occupé qu’ils seront alors à rendre des comptes pseudo-objectifs de leur convictions religieuses, qui, ne peut en ce sens en aucun cas être démontré, à l’aune de l’exactitude et de l’expérience scientifique.
    Voyez ce croyant naïf qui accepte d’entrer dans l’arène face à un scientifique très conscient d’avoir l’avantage du terrain, le sien : celui de ne considérer comme existant que les objets sensibles et matériels.
    Exemple-dialogue :

    -Le croyant:
    Dieu existe.

    -Le scientifique:
    Ah bon ?… A quels espèce terrestre appartiens ce Dieu dont vous parlez ?

    -Le croyant:
    Dieu est le Créateur de l’univers, à ce titre, il n’est pas une créature terrestre…

    -Le scientifique:
    La belle affaire… et commet voulez-vous que je mesure un tel animal?Moi, Monsieur, je ne peut mesurer que ce qui existe et non les rêves et les chimères de l’imagination du tout venant…

    -Le croyant:
    Dieu existe ! D’ailleurs… vous n’êtes pas en mesure de prouver le contraire…

    -Le scientifique:
    Certes, mais il ne m’incombe pas de le faire en vérité. Par contre, vous qui affirmez « quelque chose » d’aussi extravagant, il vous incombe tout à fait de le démontrer(…) Car je ne sache pas que personne n’ait jamais mesuré exactement ce « quoi » dont vous parlé avec une si visible fièvre… pardon, je voulais dire…« ferveur »  Donc, et ce, de la même manière que ceux qui croient aux crocodiles-volants, jusqu’à preuve du contraire cela n’existe pas !

    ( Remarques relatives…
    La science toute gonflée de l’arrogance de celle qui est sûr d’être en territoires conquis aime à rire et se moquer sottement de tout ce qui n’est pas elle… et tout particulièrement de celle-là même qui jadis la dominait : la Religion! Il est notable que les philosophies matérialistes, qui s’identifient fortement aux science exactes, sont trop souvent aussi arrogantes et méprisantes, sinon davantage, que ces dernières vis-à-vis des religions. Tandis que les philosophies idéalistes ont bien souvent de la sympathie, voir une sincère estime pour les religions et les hommes de foi. Quant aux rapports de la religions vis-à-vis de la philosophie, il est malheureusement connu de soi que les religions ont toujours montées une grande méfiance et un rejet suprême à son encontre -l’ idéalisme et le matérialisme confondu-. Par contre la religion, en particulier l’islam, s’accommode relativement bien avec les sciences exacte, et ce, tant que ces dernières se gardent de ne pas remettre en cause, ouvertement, les affirmations dogmatiques des Textes sacrés…)

    …Et voila que notre gentil croyant est mit en demeure de justifier ses convictions les plus profondes… Et qu’il ne pourra le faire, positivement, sans le secoure impie d’une noire rhétorique, et comptant pour l’emporter sur le seul caractère impressionnable des foules et de leur dilection pour les figures de styles et le jeu des apparences que pour le vrai à proprement parler( en effet la rhétorique noire, immorale, nous enseigne qu’il vaut toujours mieux, face à une foule, dire quelque chose qui sera perçu par elle comme « vraisemblable » bien que faux ; que , de dire quelque chose qui sera perçu comme « invraisemblable » bien que vrai… Car il est connu de soi que la foule distingue mal « le vrai » de « l’apparence du vrai ». Alors la rhétorique noire, démagogiques et immorale, au nom de la seule efficacité pratique, choisira, par pur intérêt, de piétiner la vérité en disant à la foule, pleine de préjugés, ce qu’elle veut entendre !)

    Or tous cela eut pu être évité si seulement le croyant avait comprit que le terrain où la science veut l’affronter est fondamentalement pas le sien, et qu’il n’a rien à gagner sur un terrain aussi miné que celui-là…
    Car le croyant n’a pas à prouver sa conviction religieuse, purement qualitative, à l’aune de l’exactitude, purement quantitative, des sciences !

    Même, il serait paradoxalement très dommageable que quelqu’un face une telle démonstration !

    Imaginez une seconde qu’un homme puisse, avec les seules ressources de son intelligence, prouver l’existence de Dieu… Un tel homme aurait d’un coup transformé « Dieu » en simple « objet » ; et, les croyants… en incroyants ! Car la certitude une fois acquise n’aurait plus besoin de croire d’aucune sorte en quoi que se soit ! (…)

    Le grand Pascal, avec son extraordinaire intelligence, disait bien substantiellement que « le Dieu invisible »( pure Qualité mystique) doit faire appel, au plus profond de nous, à « un quelque chose d’autre que le rationnel », au-delà de toutes expressions possibles… Loin de toutes mesures et de tout calculs possibles !

    La grande erreur des croyants, à mon avis, est de vouloir toujours rendre compte, rationnellement, de leurs croyances…. Et ce, en se justifiant sans cesse, et par-là il montre sans le savoir leur immense faiblesse… spirituelle !

    Car si le monde spirituel, Dieu, l’Invisible, est « l’Extrême Réalité »( l’ Indicible) qui irrigue, à chaque seconde, ce monde-ci, le notre cependant, celui de nos petites réalités humaines assoiffées d’Absolu… Alors, je pense que les croyants aurait bien plus avantage a dialoguer avec les artistes, les mystiques, et les philosophes qu’avec les scientifiques qui, à proprement parler, n’ont rien à leur dirent sur ces sujets fondamentaux…

    • à Karim le belgo-rifain

      Ma maladresse m’a faite vous envoyer un message mais beaucoup trop vite : je n’ai pu ni le relire ni le raccourcir. J’ai oublié de mentionner que je m’adressais à vous, mais dans l’hypothèse où on venait à le valider vous saurez même sans indication le reconnaître car dans sa structure il mentionne vos 3 branches de Vérités. Il est anonyme.

    • Salam AAlaykoum,

      Il n’y aurait plus de mérite à croire en Dieu si nous avions des preuves…C’est cela le défi de la foi. Dieu nous demande de croire en Lui « sans preuves scientifiques » quoique, le croyant, détient des preuves, des signes dans son coeur et tout autour de lui. Pour le croyant toutes les preuves sont là, sur terre, dans la mer, sous terre, dans les airs, dans le ciel, dans l’espace, dans l’univers…
      Vous n’avez qu »à lire le verset cité en haut de la page de ce site…tout est dit… : )

    • oui Tariq vous savez pourquoi croyez vous en Dieu si vous n’avez pas de preuve very scientifique…
      c’est de tout de même intéressant quand même
      bonne continuation

  23. Darwin et sa révolution évolutionnaire restent inébranlables devant les gesticulations hystériques des créationnistes.
    Les trois religions monothéistes, qui se sont copieusement inspirées les unes des autres (surtout celles « révélées »en dernier) refusent de donner à l’algue bleue, la plus ancienne forme de vie apparue sur la planète il y a plus de trois milliards d’années, toutes ses lettres noblesses… à savoir qu’elle est à l’origine de nos 46 chromosomes.
    Plus insoutenable encore pour eux et leurs divers dogmes basés sur une puissance divine, la référence à un primate, ancêtre éloigné de l’homme, les poussent à valider des histoires oniriques d’une naïveté déconcertante et gare aux contradicteurs allergiques à leurs récits en forme d’affabulations légendaires mettant en scène des personnages imaginaires
    Il parait, qu’il était une fois Eve et Adam sifflotant dans un Eden idyllique les doigts de pieds magnifiquement en éventails. Puis un beau jour, comme des bleus, ils se sont faits piégés (elle en premier, le sexisme remonte à Mathusalem) par un serpent pour commettre le péché originel et ainsi goûter au fruit interdit.
    Pour notre plus grand malheur, tous nos problèmes de terriens désappointés, découlent de la dégustation non autorisée d’une simple pomme.
    Et autour de cette histoire très poire, on nous a construit des paraboles puériles sur le manichéisme et ses deux nuances simplistes: le bien et le mal.
    Si tu oses affirmer preuve à l’appui que notre lointain ascendant s’est mis debout il y a quatre millions d’années pour aller se métamorphoser grâce à la lente évolution des espèces, tu es le mal.
    Le bien quant à lui est représenté par tous les courants qui refusent (voire les bagarres violentes qui ont lieu au sein du système éducatif américain) à l’humain toute filiation avec un « ordre inférieur ».
    Plus grotesque, avec l’avènement des mouvements islamistes dans les années 1980, les arguments créationnistes d’origine chrétienne sont devenus populaires dans la société musulmane.
    Alors, nous et nos intelligences actuelles nous venons en lignée directe d’une des branches des lointains « singes » sauvages ou plus prosaïquement nous sommes issus de la progéniture d’un couple rétrogradé avec pertes et fracas des délices du ciel ?
    Une chose est sûre il est impossible pour les paléontologues d’aller la-haut pour faire des fouilles et ainsi valider la théorie créationniste… le paradis est uniquement accessible après la mort et encore ?!
    En attendant leur hypothétique résurrection, ils sont allés fouiner un peu partout (surtout en Afrique) pour déceler scientifiquement beaucoup de similitudes entre nous et ce vénérable australopithèque.
    Fascinant ! Pour ma part, j’aime mieux faire étalage de mes origines d’hominidé et ainsi mesurer les difficultés de l’aventure qui a mené à l’homo sapiens que je suis…
    Et comme l’évolution ne peut pas s’arrêter en si bon chemin, je m’enivre comme pas possible à imaginer le « zigoto » qui va trôner ici-bas dans deux à trois milliards d’années.

    • Salam,

      Dans son livre مع الأنبياء في القرآن Mr Abdelfattah Afif Tabara , page 30 chap. apparition d’Adam dit:

      # L’histoire de la création d’Adam commence avec ce dialogue entre Dieu et les Anges où Dieu informe les anges qu’Il va installer un khalifa sur terre:

      [30] Puis vint le jour où ton Seigneur dit aux anges : «Je vais installer un représentant khalîfa sur la Terre.» Et les anges de repartir : «Vas-Tu établir quelqu’un qui y fera régner le mal et y répandra le sang, alors que nous chantons Ta gloire et célébrons Tes louanges?» Le Seigneur leur répondit : «Ce que Je sais dépasse votre entendement.»

      ==== «Vas-Tu établir quelqu’un qui y fera régner le mal et y répandra le sang,???

      … l’étonnement des anges , qui sont incapables de prédire l’avenir, est dû au fait qu’il y avait sur terre des créatures douées de parole ressemblant aux êtres humains qui s’entre tuaient et semaient le désordre…

      Ainsi nous serions les descendants d’Adam et Éve crées vraisemblablement il y à quelques milliers d’années , n’en déplaise à ceux pour qui tous les moyens sont bons pour combattre les religions et imposer un #rationalisme# d’apparat permettant l’exclusion de toute éthique contre-carrant leurs féroces appétits de puissance , de gloire, de domination, etc.

      Je suis un croyant musulman qui reconnait la juste place de la théorie de l’évolution : Elle permet de nous rapprocher des divers mécanismes programmés par notre Seigneur lors de la création de notre immense univers…

      À méditer

  24. Dieu si tu existes, libère nous au plus vite de toutes ces religions, pour que cesse enfin cette hystérie mondiale qui à travers les siècles a fait des millions de morts (croisades, guerres de religions etc…) et qui de nos jours a plongé dans l’obscurantisme le plus abject des pays entiers où la mort et la terreur sont imposés en ton nom !

    • Mais dites moi aujourd’hui si la première , la deuxième guerre mondiale, (Hiroshima et Nagasaki) , le massacre des millions d’indiens en Amérique, en Australie , l’esclavage pratiquer par l’occident pendant presque 400ans , tous ces crimes contre l’humanité ont ils été commis au nom de la religion ?

      Plus récemment , l’invasion de l’ Irak fondé sur des mensonges en 2003 entrainant la mort des centaines de milliers d’innocents sont des faits de la religion ?

      Mais il faut arrêter cette dogmatisme anti-religion , chacun est libre de croire ou de ne pas croire, mais surtout de ne pas prendre les autres pour des arriérés.

      Amicalement !

    • Salutations,

      quand bien même dieu n’existe pas l’homme s’inventerait des dieux qu’il vénère à travers des idoles.
      Cela s’est vu depuis l’existence de l’homme et cela n’est pas près de se terminer.

      Et pourquoi ? par ce que l’homme a reconnu depuis toujours sa faiblesse et en derniers ressort devant l’impuissance de ces capacités il se retourne automatiquement vers ce qui le transcende et qu’il appelle dieu.

      Aujourd’hui nous vénérons d’autre dieu que ce que nous retenons des religions connues, d’autre religions à travers des idéologie, des dogmes, en qui l’homme croit dur comme fer.
      Ainsi quand ce n’est pas dieu qui dicte des règles, c’est l’homme lui-même qui se les dicte. Alors ça change quoi et ce que nous voyons c’est que voué à lui-même l’homme tend vers sa destruction.

      Maintenant je dis qu ‘il ne faudrait pas confondre la bêtise de l’homme destructeur quand les limites ne lui sont pas imposées et Dieu.
      Justement Dieu vient mettre de l’ordre et nous a toujours rappeler à l’ordre.

      Le problème s’est effectivement lorsque l’homme se croit dieu. Par orgueil et vanité il croit régler le sort de l’homme mais en disant améliorer les choses il ne fait que détruire l’homme et le monde. Ce n’est pas les religions qui commette du désordre c’est l’homme qui se croit au dessus de la création – à croire qu’il l’a lui-même crée – et qui dénature les religions de leur valeurs morale d’origine et en les rendant opposées l’une à l’autre pour les détruire mutuellement.

      Vous faites parti de ces gens qui croit embrasser la connaissances de sa science si limitée qu’il pense la posséder en totalité.

      A bon entendeur salut

  25. Darwin lui même reconnait apres après avoir publié sa théorie, que certaines failles subsistent.

     » Partons de ce que disait Darwin : « Le nombre de formes intermédiaires constituant les chaînons de transition entre toutes les espèces vivantes et les espèces perdues a donc du être infiniment grand ; or, si ma théorie est vraie, elles ont toutes du vivre sur la terre ». Au moment où il publiait son livre, Darwin a émis sa théorie sans avoir découvert toutes les formes intermédiaires des êtres vivants, nécessaires pour valider sa théorie. Darwin reconnaissait ainsi les faiblesses de sa théorie et il s’exprime ainsi dans son livre : « La distinction bien nette des formes spécifiques et l’absence d’innombrables maillons de transition les reliant les unes aux autres est une difficulté évidente ».

    Le mécanisme d’évolution que propose Darwin est quelque chose de très lent et graduel qui nécessite une infinité de formes de transition puisque ce phénomène serait dû au hasard et à la sélection naturelle, comme il le précise lui-même : « J’admets complètement que la sélection naturelle agit d’ordinaire avec une extrême lenteur (…) Comme la sélection naturelle n’agit que par accumulations de variations légères, successives et favorables, elle ne peut pas produire des modifications considérables ou subites ; elle ne peut agir qu’à pas lents et courts ». Le hasard, par définition, travaille à l’aveuglette. Si on admet que le passage des poissons à branchies aux poissons à poumons a été fait par hasard, cela implique qu’il a du exister des milliers de formes de poissons avec des branchies bizarroïdes, car modifiées au hasard, avant d’arriver aux poissons dipneustes à poumons. Mais on a trouvé aucun de ces poissons étranges. Darwin reconnaissait que ces processus de transformation et de sélection des êtres vivants par le hasard doivent être graduels et lents. Mais malheureusement pour Darwin, les données de son époque en 1850 n’ont pas mis en évidence cette multitude de formes de transition !  »

    Et ces formes intermédiaires n’ont jamais été découvert jusque là.

    Mais l’évolution reste une théorie et n’a jamais été un fait. Donc aucune preuve scientifique, ça reste toujours dans l’ordre de croyance.

  26. La Vérité ne peut être clivée en 3, elle est une et une seule. Les voies qui y mènent ne sont que la rationalité donc la Science, ce à quoi seul répondent les Preuves (les Signes). En fait, vous ne croyez qu’en ce que vous voyez. Donc pour vous la Vérité est tout ce qui peut être démontré et qui est de plus visible. Mais si vous pensez à quelque chose, si vous pensez par exemple à une personne que vous aimez, et que je déments vos propos, vous n’avez pas forcément tord. Ce peut être la Vérité. Mais l’être humain ne veut avoir foi qu’en ce qu’il voit.

    Sur vos trois point je conteste, allons dans l’ordre :

    1. La Vérité religieuse

    Clairement vous et moi n’avons pas la même logique. Vous dites substantiellement que vous ne croirez en Dieu que quand vous le verrez parce que vous doutez. Vous avez deux hypothèses dans votre tête : soit DIeu existe soit il n’existe pas. Et vous penchez plus sur la croyance en son existence.

    2. La Vérité philosophique

    Vous dites que la philosophie se fonde sur une logique rationnelle qui se forme par la démonstration. Mais vous oubliez d’autres éléments fondamentaux. Nietzsche disait en substance que tout philosophe est animé par son orgueil. Je ne saurais pas le confirmer, ce serait nier l’humilié de bien des hommes. Je dirais plutôt que les philosophes en général sont impulsés aussi bien par leur personnalité que par leur vécu. Nietzsche semblait être un homme déséquilibré parce qu’il semblait non seulement avide de pouvoir mais de plus profondément dominateur (et je pèse mes mots), on sent un besoin de détruire dans ses écrits comme je n’ai jamais ressenti, de plus il était révolté contre l’aspect religieux, en tout cas… effectivement pour tenir des propos parfois aussi passionnés que partiels, il fallait avoir souffert.

    Un philosophe est un spécialiste de la philosophie mais beaucoup à force de penser souhaitent imposer leur conceptions, c’est bien normal après tant de recherche, le fait est qu’en matière de philosophie avant d’entendre une personne il faut tenir compte de plusieurs éléments parce qu’il se peut que son vécu l’ait influencé de telle ou de telle autre façon, donc si elle a une mauvaise expérience ou si elle omet certaines facettes de la Vérité ou encore si ses fondements sont erronés, elle peut se tromper. Donc, bien sûr tout philosophe se fonde sur des postulats de base – vérifiés ou non d’ailleurs – et s’ils ne sont par la démonstration, visuellement vérifiables (appelez cela « logique rationnelle » si vous le comprenez mieux), ils peuvent se tromper. Tout comme le scientifique, ils sont avant tout humains et donc ne détiennent pas toujours la Vérité. Ils peuvent être plus efficaces que les scientifiques qui eux sont en général trop formalistes.

    Il aurait par contre fallu diviser votre raisonnement en ce sens que tout n’est pas comme vous dites. Votre pensée est un peu monolithique à l’endroit de l’analyse des philosophes qui n’est toujours rationnelle.

    3. La pseudo Vérité scientifique

    Encore une vision unifiée. Il convient de dissocier la Science matière des scientifiques et la méthode des scientifiques, c’est tout différent. Dans la première vous avez la Vérité dans la seconde des hommes, simplement humains avec tous les risques d’erreurs possibles. Et regardez bien surtout l’emploi de vos mots : au lieu d’employer le groupe de mot « les scientifiques » vous notez « la Science » ce qui évidemment traduit l’amalgame que vous faites entre la Science et les scientifiques. Vous nous brûleriez les doigts en disant cela car vous semblez ignorer qu’une majorité des avancées scientifiques, ne repose pas, loin s’en faut, – et c’est là son infériorité avec la religion (éthique par essence) – toujours sur des bases rationnelles, mais souvent sur des conflits d’intérêts idéologiques (quand ils dénient des découvertes se rapportant notamment au squelette de Lucie, et quand ils dénient également d’autres éléments qui s’ils les avouaient viendraient confirmer le Coran : au passage comment se fait il que certains disent de la chair humaine qu’elle a le goût du porc, à supposer que cela soit vrai, ce serait confirmateur de ce que disent les religions monothéïstes à savoir que Dieu aurait transformé des gens en porc, et la partie à ne pas manger ce serait tout ce serait probablement ce goût là alors on dit une partie mais qui vous effraiera en vous disant que vous mangeriez vos paires s’ils ont le même gout. Ce ne serait pas étonnant que les cochonous ait le goût de la chaire humaine, n’entendez vous pas de la science que les organes du porc sont proches de ceux de l’homme, comme le singe c’est ce qui a expliqué les expériences faites sur les singes qui auraient muté en suite en virus VIH, c’est justement à cause de cette similitude, de cette transformation). Fermons la parenthèse, donc il y a des conflits idéologiques, mais aussi commerciaux. A partir de là nous devons coûte que coûte différencier les scientifiques de la Science.

    Tu parles aussi de Dieu mais de la même façon que le Temps est Dieu, il se peut également que l’Espace soit Dieu car non seulement Dieu est plus proche que notre veine jugulaire mais il dépasse tout. Or s’il est le Temps comment ne pourrait il pas être l’Espace ? Comment une entité peut elle être le Temps sans être l’Espace. Donc si tu ne le vois pas c’est que ton coeur est aveugle. Ta pensée tu y crois pourtant tu ne l’as vois pas. Comment peut tu croire en ta pensée sans croire en d’autres choses que tu ne vois pas. Tu crois en ta pensée car tu as foi en toi. Tu pourrais par exemple, ne pas croire en ta pensée. En effet, rien ne prouve à moi que tu penses, alors même que tu m’atteste l’inverse. Je ne la vois donc dois-je ne pas y croire ? Si tu penses que tu penses alors penses d’abord à penser la preuve. 🙂 Une fois que tu me fourniras la preuve de ta pensée je te croirais. Et demandes aux scientifiques de m’apporter la preuve qu’ils pensent, ils feront moins les zigotos. Ils en déduiront directement qu’il y a des entités invisibles mais qui existent.

    Aussi, une autre chose fondamentale, dans ton esprit tu as clivé l’objet d’étude du Coran.
    Monsieur Ramadan parle de Signes au lieu de Versets là où moi je parlerais de Preuves. Même c’est dans ce sens là qu’il l’entend. Les Versets sont des Preuves en soi, par nature, car on peut les déduire.

    Si tu devais retenir une et une seule chose de tout ce commentaire, ne retiens que celle-ci : quand Dieu te dis substantiellement que nous avons placés des Preuves par Terre et dans les cieux visibles par les Savants (Sourate 3 Preuve 190). Qu’est ce qu’Il est en train de te prouver, il en train de te Prouver que la Science est indissociable du Coran. Que les Savants qui ont la connaissance et le matériel nécessaire pour voir les calculs qui ne ressortent pas de nos compétences peuvent déduire le Coran. Donc c’est bien que le rationalisme (=la Vérité) va du Coran vers les scientifiques, et non pas l’inverse, et la Preuve ultime de cela qui mettrait K.O. n’importe quel contradicteur c’est le fait que jamais, jamais Ô grand jamais, jamais personne n’a pas pu citer une et une seule contradiction du Coran. Je n’en demande qu’une seule pour faire échouer cette Science suprême. Tandis que les scientifiques sont mis au tatamis tous les jours, constamment, eux-mêmes se contredisent sur leur propre théorie.

    Certains croient que nous croyons en Dieu car l’on se sent arrangés ainsi. J’aime autant dire que si pour certains Dieu donne un sens à leur existence, d’autres aimerait pouvoir tout oublier, pouvoir se séparer de toutes ces valeurs, pouvoir se séparer d’être humains individualistes, consuméristes et pervertis, se séparer d’un Monde qui au lieu de considérer la beauté de l’être humain pour ce qu’elle est, la considère pour ce que l’être pervers a créé d’illusion. Tout ceci pour revenir maintenant au point essentiel : si le Big Bang est né du néant, nous sommes d’accord que le Créateur (=Dieu) serait l’Univers, l’Espace… parce que cette force supérieure qui nous dépasse a eu la volonté de se créer un jour J, la création étant conçue de façon calculée à des précisions elles mêmes incalculables au microscope donc invisibles à l’heure actuelle.

    • Paix à vous.

      Merci, ami( je vous appelle ainsi, comme il était coutume de le faire dans la philosophique antique, car, selon cette vénérable tradition, toutes les personnes qui recherchent sincèrement la vérité sont considérés, de fait, comme : amis).

      Cela, toutefois ne doit jamais empêcher la fermeté que je me devrais vis-à-vis de moi-même, et de ce je crois être ma perspective de pensée.

      Mais aussi, cette « fermeté » sera nécessaire, concernant ce que je crois être le Juste, le Bon et le Beau, depuis cette même perspective de pensée- la mienne.

      Je voudrais, en effet, que notre échange soit établi sur une base authentiquement fraternel et humaine.

      A quoi sert d’échanger quoi que se soit si l’humain se perd ?

      Aussi, je n’entrerai jamais en guerre contre des personnes qui ne sont pas mes adversaires !- j’ai déterminé que vous n’étiez pas un adversaire, mais juste quelqu’un avec qui je puis, peut-être, potentiellement partager quelque chose.

      Ainsi, je m’efforcerais, autant qu’il est en mon pouvoir, de ne jamais être hautain ou méprisant vis-à-vis de vous. Car vous êtes : ami.

      D’abord je voudrais dire que tous ce que j’ai écrit est d’une porté toute relative et modeste.
      Tout au plus j’ai essayé de mettre de l’ordre concernant la notion, très équivoque, de « vérité ».

      Car il est manifeste que la Religion, la Science, la Philosophie n’entendent pas « la même chose » dans cette notion.

      Donc, d’emblée, il faut établir que cette notion est équivoque.
      Autrement dit : elle doit être objet d’analyses critiques.

      Pour faire cette critique, je me suis principalement appuyé sur la tradition philosophique( en particulier la critique très forte que formule Heidegger à l’endroit des sciences exactes).

      Je suis par ailleurs très familier avec les sciences dites « sociales et humaines » dont je suis indirectement issu. Car je suis assistant social de profession.

      En fait, après relecture, ma critique apparaît d’avantage, objectivement, comme une charge critique contre les science exacte que tout autre chose.

      Cela, bien que j’adopte toujours, comme il vous est permis de le constater par vous-mêmes, le point de vue de l’autre, et ce, afin de lui laisser un maximums de possibilités de dérouler sa propre perspective de pensée…

      Bien-sûr, j’entends l’objection qui perce… comme la pointe aiguë d’une lame sous un tissu brodé, toutes les critiques ont leur limites en tant que critique situées; en effet, en dernière analyse, nous penchons toujours sensiblement plus du coté de notre propre perspective de pensée!

      Mais, savoir cela c’est déjà tout de même un grand progrès vers « plus d’objectivité ».
      Car, il est connu de soi que l’objectivité totale est un mythe absurde, voir comique…- et « les bonnes intentions » n’ont absolument rien à faire le-dedans !-.

      Seules les sciences exactes ont, effectivement, atteints cette objectivité pure, ce qui n’exclue pas les luttes au sein de « ce champ » pour faire triompher telle découverte par rapport à telle autre, vous avez raison.

      En effet, ce qui est totalement objectif dans les sciences exactes c’est  : la Méthodologie scientifique : l’Expérience : Mêmes conditions = Mêmes résultats.

      Ce qui fait d’eux les adversaires les plus redoutables qui soit pour tout types de pensées étrangères à la leur ! : l’exactitude du résultat passé au crible de l’expérience universelle.

      Il est impératif de voir « l’enjeu crucial » qu’il y a « la-dedans »; entre d’un coté, la pensée calculante, dont la seule norme de vérité est l’exactitude, et, de l’autre coté, la libre pensée ou/et la pensée spirituelle dont la norme de vérité tient dans le sens et la valeur que seul l’Homme, en dernière analyse, peur attribuer aux choses.- Ce dernier paragraphe, et ce qui va suivre, est extraordinairement important, à mon avis-.

      Ne pas comprendre l’importance de cet « enjeu » équivaut à se perdre complètement, et faire précisément « le jeu » de la pensée calculante qui, comme il est connu de soi, est dans notre monde moderne : La Pensée Dominante.

      Bien à vous, ami.

    • au : Monsieur aux 3 Vérités, qui me nomme « Amie »

      Attaquez mes idées, je veux bien être votre ami, mais entrons dans un débat, et non dans un ou deux monologues, personnellement je conforte mes idées aux vôtres. Vous avez besoin de compliments ou vous êtes narcissique ? Qu’est ce qui fait que vous êtes centré sur vous même (ce n’est pas péjoratif), ce peut être aussi la volonté de vous refuser au conflit. Je ne vous demande pas de me manquer de respect, mais de casser mes arguments sur leur fondements pour donner les vôtres. Vous savez je suis totalement détachée de moi-même et si j’avais l’honneur voir la chance de voir une personne ici démonter mes arguments les uns après les autres, je pense que je serais séduite. Vraiment.

      Je ressens deux choses en lisant votre commentaire : je vous envie et vous m’inconfortez à la fois. Mais ne vous en voulez pas, ce n’est pas de votre faute.

      En terme de loghorée vous m’aurez battu. Il y a quelque chose de beau dans votre texte : vous ne vous perdez pas dans milles pensées (vous avez peu d’émotions) mais en même temps vous vous paraphrasez. Mais en ce que nous avons chacun notre façon de penser, vous êtes parfait en votre genre.

      J’aurais simplement aimé que vous me répondiez sur la substance. Oui vous êtes beau vous et votre texte, et après ? (Sourire) Je veux de la substance. Mais ce qui est frappant aussi c’est votre sérénité. Voilà la supériorité de l’homme sur la femme : le fait de ne pas avoir d’émotion, ou de semblez n’en avoir que peu, est un avantage. Passons ou je vais finir par être complexée. Vous voyez à quel point je suis tournée sur mon ressenti tandis que vous êtes tourné sur les faits.

      Bref vous avez quand même, très peu, mais quand même parlé du contenu. En citant vos références. Je diverge de votre point de vue sur deux point principaux mais je ne vais pas développer tandis que vous n’attaquer pas le contenu de mes propos. Je ne suis pas d’accord avec vous sur ces deux points (je ne sais pas ce que vaut ma logique si ce n’est que je juge toujours en fonction de la racine des choses) :
      * Vous dites d’une part que pour vous ce qui est objectif dans les Sciences aussi exactes qu’inexactes c’est la méthodologie scientifique, il est peut être plus juste de nommer cela : rationalité, parce qu’en effet qu’entendez vous par méthodologie scientifique si ce n’est cela ?
      * Vous dites ensuite (de mémoire) qu’il y a des Sciences exactes et des Sciences inexactes, que la Vérité se tire de l’empirisme. En fait, vous partez toujours d’une bonne base, mais vous semblez ne pas exclure, l’empirisme ce n’est pas suffisant, au moins à mon sens. Non, la Vérité émane de la rationalité. Mais à supposer même que je puisse avoir raison, je n’ai aucune légitimité de juger votre méthode qui a le mérite d’être comme toutes les autres. On pense juste différemment. Il existe 2 tendances : ceux qui pensent que le rationalisme (=Vérité) émane de la Science et ceux qui pense que cela émane de la religion. Donc nous sommes bien sur un lien entre rationalité et Vérité.

      Et puis je vois votre intention, vous voulez être bon avec moi. Merci vous voulez me considérer en ami. C’est très mignon il en est de même pour vous. Mais attaquer mes arguments ne peut que m’embellir : réalisez, si vous me convertissez à votre pensée et que ce que vous dites est Vrai j’aurais de la chance de voir les choses par votre fenêtre ;), d’avoir une façon différente de voir les choses.

      Et ce que je dis c’est tout sauf de l’orgueil, ça peut être une tendance infondée à l’émotivité, car si je n’étais pas émue par ce que vous dites je changerais certes ma façon de vous répondre, et mes commentaires seraient moins long. Enfin cessons les critiques sur les personnes et attaquons le fond.

      Vous n’étiez pas sur Facebook vous ? Un certain Gabriel Hamoudi converti à l’islam ? Répondez au moins à cette dernière question, ne l’esquivez pas svp. Même façon de raisonner, même profession. Merci en tout cas de vous être donné la peine de créer un commentaire.

    • Paix à vous.

      Amie, j’ai le regret de vous annoncer que je n’ai jamais été, ni dans cette vie ni dans une autre, si j’ose dire, ce Gabriel Hamoudi...

      En revanche, je puis être celui qui pourra, peut-être, vous faire voir par la fenêtre de mon âme( mon regard) quelque chose d’ autre du monde… Peut-être, qui sait?

      Aussi, je voudrais vous remercier à deux titre.

      D’abord, merci pour votre volonté manifeste de tempérer quelque peu votre grande combativité… , et ce, quoique que cette même combativité apparaisse comme difficilement retenue.., dans le mouvement impatient de vos phrases- vibrantes et sous tension… Tel un pur sang qui souffrirait d’être enfermé dans un box trop étroit pour lui, et, qui meurt d’impatience de vouloir exercer sa puissance dans un galop immense et effréné à travers la steppe ouverte- juste entre ciel et terre(…)

      J’apprécie votre effort. Je l’apprécie d’autant plus que sachant votre grande combativité naturelle!( que j’ai cru apercevoir, mais il n’est pas exclu que je me trompe… En effet, je n’ai aucune certitude là-dessus.)

      D’autre par je vous remercie pour votre amabilité, et les choses gentils que vous avez dites sur moi. Je vous sais gré de m’avoir parlé comme à un être humain et non uniquement comme à « une machine à penser et à réfuter des arguments » : C’est ce qui me touche le plus!

      Est-ce du narcissisme? J’espère que non… Si une personne qui réclame qu’on discute avec elle « humainement » est narcissique alors la notion de « narcissisme », elle aussi doit faire l’objet d’analyses critiques( mais je ne le ferai pas ici, ce n’est pas mon objet pour l’instant).
      Quant à ce que vous dites sur la supériorité des hommes sur les femmes quant à ce que ces dernier maitrise mieux leur émotions, je ne puis être d’accord d’aucune façon avec vous. Pour moi, homme et femme sont des êtres spirituels à part égale, et, aussi en prise avec les émotions, à part égale- je note qu’il y avait une petite pointe, gentillement perfide, dans votre affirmation concernant le fait que les hommes ont en vérité une plus grande capacité à dissimuler leur émotions qu’a réellement les maitriser… Je pense que c’est vrai, mais c’est également vrai, s’agissant des femmes à mon avis…-.

      Venons-en maintenant à notre objet proprement dit: la vérité, sa nature et ses propriétés.

      Ne soyez pas trop déçu, mais je ne viens pas pour discuter, tout de suite, vos conceptions personnelles à propos de la vérité( que je crois avoir fort bien compris, du reste…).

      Toutefois, je viens vous annoncer un prochain texte où je discuterais à fond, point par point, l’intégralité de votre perspective de pensée.

      Aussi, je vais le faire consciencieusement, et, demain ou après-demain, vous aurez votre réponse, en bon et du forme.

      Sur ce, je prend congé de vous.

      Bien à vous, amie.

  27. je veux revenir sur les musulmans maliens puisque là aussi ça parle des musulmans et c’est écrit noir sur blanc, monsieur Ramadan on ne peut plus clair
    Si vraiment le gouvernement veut aider les Maliens, c’est très facile, il commence par régulariser tous les sans papiers qui actuellement contribuent au « pacte de compétitivité » et au comblement du trou de la sécu.
    Y a pas besoin de nous faire endoctriner
    ah c’est pas vrai franchement , va t-on donc comprendre qu’il y a des peuples qui ont besoin de faire le part des choses sans interventions , qu’il ont le droit à la liberty, à l’égalité …etc
    Entièrement d’accord avec MV
    Merci Leila 777 pour votre éclaircissement

    Cdl salutations
    Salam bonne continuation

  28. Salam
    Merci de cette conclusion monsieur Ramadan
    Vous savez c’est vraiment magnifique de lire vos articles…
    mon petit enfant on aimerai avec son père qu’il vous ressemble s’il plaise à Dieu
    bonne continuation avec plein de hessanates

    salam

  29. Bonjour,

    je contribue à cette discussion en publiant un article que j’ai écrit datant de 2010

    Titre : le SENS de la vie.

    On peut en convenir, chacun d’entre nous sait qu’il y a une phase qui va arriver durant notre existence pour la transformer en non existence, du moins sur cette terre. Cette phase est la mort.

    Est-ce tabou de parler de la mort ? Non je ne le pense pas puisque celle-ci a bien été, est et sera toujours présente pour tout être vivant. C’est le rendez vous qui ne pourra être reporté, le rendez vous où le bilan de sa vie défile tellement vite qu’on se demandera ce qu’il se passe.
    Le fait de savoir que la mort existe ne doit pourtant pas pousser à voir la vie avec pessimisme. Bien au contraire l’optimisme et l’objectivité doivent être de rigueur.

    L’introduction peut paraitre un peu bizarre, mais ce n’est pas de la mort que je veux vous parler. Elle fut invitée juste pour servir de repère temporel, c’est-à-dire l’instant qui met fin à notre vie sur terre.

    En effet, j’ai quelques questions :

    Vous est il déjà arrivé de vous posez des questions existentielles, telles que :

    Que fais-je sur terre ?

    Pourquoi j’existe ?

    D’où viens-je ? Où suis-je ? Où vais-je ?

    Quelle est ma mission sur terre ?

    Devrais-je exister vainement ?

    Ou simplement, coulez-vous des jours calmes et paisibles en les regardant défiler l’un après l’autre sans vous posez de questions?

    Alors je vous propose si vous en êtes d’accord d’en parler ici.

    L’homme (au delà des autres êtres vivants) n’a pas été créé pour rien. Celui-ci est certainement loin d’être juste une créature faite pour manger, boire et dormir jusqu’au trépas. Tout humain mettant son pied sur terre a été créé pour une mission, pour signer de ses actions son époque. Pour faire, agir dans le sens de l’évolution et du progrès de l’humanité.

    Sinon, pourquoi sommes nous doté de cette merveilleuse machine que l’on appelle CERVEAU grâce à laquelle l’homme a pu créer des engins qui le font voyager sur terre, dans les cieux et sur les eaux. Cela étant qu’une infime partie de la découverte.

    Maintenant, comment moi individu lambda, de n’importe quel endroit sur terre (ma chambre, mon immeuble, mon quartier, ma ville, mon école, ma classe…) puisse apporter ma pierre à l’édifice et poser ma signature avant de m’en aller.

    Pour ce faire, il faudra se fixer des objectifs et mettre en place les mécanismes nécessaires (intellectuels, physiques…) pour les atteindre.

    Le simple fait de se fixer un but donne déjà un sens à la vie. Œuvrer pour le réaliser en luttant contre vents et marées est encore plus significatif.

    Peut être, me direz-vous : pourquoi me fatiguerai-je à œuvrer alors que je n’en ai pas besoin. Faux, vous en avez besoin. Puisque comme citoyen du monde vous avez le devoir d’intervenir pour améliorer le sort de l’humanité. Sachez que le progrès atteint aujourd’hui ne s’est pas fait tout seul. Celui-ci est là puisque un jour dans le passé, des personnes (hommes et femmes) comme vous et moi s’étaient dit : comment pourrais-je apporter ma signature avant de disparaitre ?

    Il n’y a que vous et vous seul qui pourrez définir votre contribution, en trouvant le domaine (éducatif, sportif, politique, associatif…) dans lequel vous voudrez l’apporter. La seule obligation est que vous devez intervenir.

    Alors, allons y, n’hésitons plus, fixons des objectifs et faisons de notre mieux pour les atteindre, voila à mon avis une des façons par les quelles peut s’exprimer la beauté du sens.

    • Eh t’a oublié de parler de Nietzsche , non mais vraiment saurait-été intéressant dans ce genre d’analysé, c’est juste que c’est une remarque instructive qui peut vous apporter plus.
      Votre texte écrit sur ce sujet et absolument révélateur pourriez-vous indiquez ce qui vous a inspiré? c’est peut-être le fameux livre de celle qui n’a pas de défense, la solitaire inspiration :))
      toutefois vous savez j’ai beaucoup apprécié un article ici en fait qui parle de Nietzsche, humain trop humain ah monsieur Ramadan ce fut un de vos article fort intéressant
      mais quand on lit celui-ci on comprend pourquoi il n’a pas prie la géologie de la morale entièrement , la philosophie il faut savoir trier, puis trier jusqu’à trouver
      n’est-ce pas? Dieu aime les personnes attentif puis dieu il regarde les capacités.
      merci à la personne informaticienne qui a posté un bon commentaire

      Vous savez bonne continuation

  30. sw,

    ma question est la suivante:
    si nous nous devons de ne pas êter dogmatique, comment devont nous voir les athés?
    quelle est la bonne et juste perception que nous devrions avoir d’eux?
    ponvons nous ne pas les voir comme des Kouffar?

    Sans être dogmatique est-il possible de croire dans le plus profond de notre coeur que nous avons la vérité absolue, sans l’ombre d’un doute?
    si oui alors comment atteindre ce niveau d’élévation?

    en vous remerciant! wasalam!

  31. Salam,

    intéressant débat entre cet athée et notre frère Tariq Ramadan. En effet on a toujours avec ces scientifiques athées le même discours que Dieu n’existerait pas, et qu’il n’y a aucune preuve pour confirmer. Comme l’a justement souligné Tariq Ramadan, la preuve du contraire ne peut être fournie non plus.
    Cependant, la pensée musulmane à travers l’histoire a déjà prouvé de manière rationnelle, l’existence de Dieu. D’ailleurs je suppose que le frère Tariq a bien appris sur le sujet notamment grâce à ce qu’ont fourni les savants sunnites de l’école asharite en la matière.
    On a par exemple la théorie de l’enchainement où l’on part du postulat que 2 options s’offrent à nous : ou bien Dieu est créé ou bien Il est incréé. On va montrer l’impossibilité de la 1e option pour arriver à la 2e par défaut.
    Déjà montrons qu’il est impensable pour une personne raisonnable de penser qu’un immeuble a besoin d’un constructeur et que tout cet univers n’est venu de rien. Ceci n’est pas cohérent et n’a pas de sens car l’univers a davantage besoin d’une mise en place qu’un simple immeuble.
    Ensuite revenons à nos 2 options : si on part du principe qu’un dieu a créé cet univers, et que ce dieu est créé à son tour, alors rien ne m’empêche de dire que celui qui l’a créé est aussi créé lui-même et ceci jusqu’à l’infini. Or, vu que l’univers existe, il est impossible que l’on est une infinité dans la chaine de création sans une cause première qu’on arrive pas à déterminer. Ceci nous amène à refuser l’hypothèse du dieu créé et il nous reste à admettre que Dieu est incréé, Créateur de toute chose.

    J’invite tout le monde à se procurer un livre qui s’intitule : « Le livre du Tawhid, kitab ul irshad, traité de l’unicité selon le sunnisme » de l’imam Juwayni, savant du 5e siècle de l’hégire pour plus de développement sur la question.
    Ce livre est une référence dans le monde musulman et il est aux éditions alif.

  32. Merci Tariq pour votre article et la pédagogie qui vous caractérise….
    Que Dieu permette à chacun d’améliorer sa compréhension des choses.

    Pour ce qui est des commentaires, pourquoi vouloir opposer science et religion ?

    En tant que croyant, je ne rejette pas la théorie de l’évolution, je l’englobe dans ma croyance.
    En tant que scientifique et musulman, j’observe et j’essaie de comprendre le monde vivant. De ces observations, je fais des hypothèses sur le fonctionnement des choses. Tant que ces hypothèses se vérifient par d’autres observations, j’ai trouvé une règle…Cette démarche a permis au monde musulman de rayonner dans plein de domaines dont celui des sciences.
    L’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire…
    La théorie scientifique de l’évolution apporte des preuves solides, mais elle ne dit pas ce qu’il y avait avant le Big Bang….et c’est sur ce dernier point que les athés et agnostiques disent peut être quelque chose ou rien et que le croyant dit Dieu.

    En tant que musulman, mon premier devoir est d’étudier afin de mieux comprendre ( Sour. 96. Vers. 1). J’essaie de comprendre la parole Divine. Et en 2013, cela me fait me poser plus de questions….notamment sur quelques points.
    L’immaculée conception, Adam & Eve, l’Arche de Noé…comment les lire/ comprendre aujourd’hui ?
    Alors que les « anti-religion » les prennent comme drapeau pour rejeter les religions, le croyant se pose plusieurs questions :
    – Doit on les lire au premier degré ou est ce une image et dans ce cas quelle est sa signification ?
    – La science n’a peut être pas encore découvert ce qui permettrai de le prouver ?
    – Quels enseignement je dois en tirer (aujourd’hui) ?

    Après croyant ou non, nous évoluons dans le même environnement, nous voyons les mêmes choses (avancées scientifique, évolution des sociétés…) mais parfois nous les voyons et les interprétons de manière différente. Un peu comme si l’un avait des lunettes vertes et l’autre rouge. C’est pour ça que je vous remercie Tariq de nous inciter au dialogue, peut être qu’un jour, avec un verre vert et l’autre rouge on verra les choses en 3 D…

  33. Il m’a fallu longtemps pour comprendre que le fond commun de l’enseignement des religions est le détachement. Cette constante se retrouve dans toutes les grandes religions y compris celles de l’Asie. Seule la forme change.

    Seulement, le penchant de l’humain et plus particulièrement de l’homme à s’attacher aux choses matérielles (y compris le corps !) est si puissant, que celui ci n’a pas encore réussi à s’en émanciper.

    Ceci explique pourquoi Dieu s’adresse à l’homme plus qu’à la femme. Pourquoi il lui accorde sa préférence plus qu’à la femme, car c’est bien ce dernier qui nécessite le plus de connaître Dieu, de recevoir sa parole. Non pas que la femme ne désire pas la parole de Dieu, mais elle lui est moins nécessaire pour être en communion avec Lui.

    En fait, ce qui est difficile à accepter, c’est que le détachement concerne autrui et non soi même. Mais ce qui est plus que tout difficile à comprendre, c’est que le détachement ne signifie pas l’indifférence ou le mépris d’autrui, c’est tout le contraire… C’est si difficile que l’enseignement conjugué de toutes les religions peine à y suffire.

    C’est d’ailleurs autour du détachement que tourne tout le travail d’enseignement de Mr Tarik Ramadan !!!

  34. C’est bien beau ce que vous écrivez sur la religion,l’éthique et les finalités, mais la majorité des musulmans n’en sont malheureusement pas à ce stade. Une réforme de leur compréhension de la religion est indispensable.

  35. Monsieur Tarik Ramadan,

    « La « vérité » que serait la non existence du Créateur n’est autre qu’un postulat qui ne peut se prévaloir d’aucune preuve, comme le reconnait Dawkins et tant de philosophes et scientifiques avant lui. C’est donc une « opinion », une « croyance », le produit d’une « foi », au même titre que la thèse opposée.

    Certes, si l’existence d’un créateur est indécidable (c’est à dire à la fois indémontrable et irréfutable) cette situation explique néanmoins une chose:
    il est impossible de montrer ce qui n’existe pas.
    Pour autant, l’athéisme n’est ni une « opinion » ou encore une « croyance » mais une véritable théorie qui généralise à partir d’un ensemble de faits particuliers (raisonnement par induction) dont aucun ne nous suggère que le monde résulte de l’action d’un créateur infiniment bon, omniscient et tout-puissant.
    (lire: Victor Stenger « Dieu, l’hypothèse erronée »)
    En définitive, l’athéisme n’est pas qu’une simple position philosophique parmi d’autres mais le cadre scientifique (celui de l’abstinence métaphysique) le plus adapté à notre compréhension du monde.
    Dans l’attente de vos pertinentes remarques.

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